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Profil des hospitalisés pour exacerbation de dilatation des bronches chez l’adulte - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.612 
M. Elmghari , N. Zaghba, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service de pneumologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les dilatations des bronches (DDB) sont une cause de morbidité et de mortalité principalement dans les pays en voie de développement. Les exacerbations de DDB nécessitant le recours à l’hospitalisation restent fréquentes dans notre pays.

Méthodes

Afin d’étudier le profil des patients hospitalisés pour exacerbation de DDB, nous avons mené une étude rétrospective portant sur 70 patients hospitalisés pour exacerbation de DDB au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca sur quatre ans (2012–décembre 2015).

Résultats

L’âge moyen était de 57 ans avec une nette prédominance féminine (74,5 %). La DDB n’était pas connue au moment de l’hospitalisation chez 48 % des cas. La DDB était connue chez 52 % des cas, parmi eux 7 % avaient été déjà hospitalisés au cours de l’année écoulée. Un tableau d’insuffisance respiratoire aiguë était présent dans 80 % des. L’augmentation du volume des expectorations qui étaient purulentes était notée dans tous les cas, associée à des hémoptysies dans seize cas. La DDB était diffuse, bilatérale dans 63 % des cas, et localisée dans 37 % des cas. L’examen cytobactériologique des expectorations avait permis d’isoler le germe dans 24 cas (34,2 %), dont le Streptococcus pneumoniae dans 22,8 % des cas et Pseudomonas aeruginosa dans 5 % des cas et l’Haemophilus influenzae dans 2,8 %. Tous les patients ont reçu une bi-antibiothérapie probabiliste associée à une kinésithérapie respiratoire, avec une bonne évolution clinique et biologique. Une oxygénothérapie à domicile était indiquée dans 2 % des cas et une ventilation non invasive dans un cas. La durée d’hospitalisation moyenne était de 18jours.

Conclusion

Nous soulignons que le motif d’exacerbation aiguë de DDB reste dominé par la surinfection bronchique. L’ancienneté de la DDB ou le caractère connu ou inconnu pourrait avoir un impact sur la sévérité du tableau clinique.

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© 2016  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 34 - N° S

P. A252 - janvier 2017 Regresar al número
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