Impact de l’obésité sur la maladie asthmatique - 11/01/17
Resumen |
Introduction |
L’asthme est une pathologie inflammatoire multifactorielle dont l’incidence a augmenté parmi les sujets obèses ces dernières années. Plusieurs travaux ont été menés dans le but de démontrer le retentissement de l’obésité sur l’équilibre de la maladie asthmatique [1 , 2 ]. Le but de notre travail était de déterminer les particularités cliniques et fonctionnelles respiratoires de l’asthme en cas d’obésité associée.
Méthodes |
Une étude transversale a été menée au service de pneumologie et d’allergologie du CHU La Rabta, durant une période de 6 mois, intéressant les patients suivis pour asthme. L’obésité a été évaluée selon l’indice de masse corporelle (IMC). Les patients ont été partagés en trois groupes :
– G1 groupe avec un IMC<25kg/m2 ;
– G2 groupe avec un 25kg/m2≤IMC<30kg/m2 ;
– G3 groupe avec un IMC≥30kg/m2.
L’étude statistique a été réalisée par le Logiciel SPSS 17.0.
Résultats |
Durant la période d’étude, 92 patients ont été colligés. Il s’agissait de 56 femmes et de 36 hommes. L’asthme était intermittent dans 17,5 % des cas, persistant léger dans 53 % des cas, persistant modéré dans 24 % des cas et persistant sévère dans 5,5 % des cas. Le G1 comptait 28 patients, le G2 31 patients et le G3 33 patients. L’âge moyen était de 44 ans pour G1, 51,9 ans pour G2 et 52,2 pour G3 (p=0,102). Le tabagisme moyen était de 38 PA pour G1, 25 PA pour G2 et 13 PA pour G3 (p=0,063). Le VEMS moyen était de 2597mL (80,1 %) pour G1, 2222mL (77,5 %) pour G2 et 2174mL (79,8 %) pour G3 (p=0,135). La CVF était de 3117mL (83,7 %) pour G1, 2764mL (86,4 %) pour G2 et 2591mL (82,6 %) pour G3 (p=0,111). La sévérité de la maladie asthmatique était comparable entre les trois groupes (p=0,665) de même que son contrôle (p=0,761). Par ailleurs, l’obésité était corrélée de façon statistiquement significative au sexe féminin (p<0,001) et à la toux chronique (p=0,021).
Conclusion |
Nos résultats montrent que l’obésité est associée à une symptomatologie respiratoire plus fréquente particulièrement la toux chronique. Cependant, les profils clinique et fonctionnel respiratoire de nos trois groupes étaient comparables. Cela pourrait être expliqué par le fait que seulement 5,5 % des patients de notre série avaient un asthme sévère.
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