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Rendement des biopsies en vue d’analyses pangénomiques dans le cancer bronchique non à petites cellules - 11/01/17

Doi : 10.1016/j.rmr.2016.10.114 
P.H. Aussedat , P. Tomasini, C. Mascaux, L. Greillier, F. Barlesi
 Service d’oncologie multidisciplinaire, hôpital Nord-Marseille, Marseille, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les nouvelles techniques d’analyses moléculaires (next generation sequencing, CGH array) nécessitent un pourcentage élevé de cellules tumorales pour permettre une analyse fiable. Notre étude a pour objectif d’étudier le rendement des prélèvements réalisés en vue d’analyses moléculaires pangénomiques dans le cancer bronchique non à petites cellules.

Méthodes

Nous avons étudié le rendement de prélèvements selon l’organe, la technique de prélèvement et le statut mutationnel. Il s’agissait de rebiopsies faites chez des patients porteurs d’un cancer bronchique non à petites cellules de stade IV. On considérait un prélèvement comme rentable si l’analyse pangénomique pouvait être réalisée.

Résultats

Sur les 72 patients inclus entre mai 2014 et janvier 2016, 67 biopsies ont été réalisées. Les prélèvements ont été réalisés par ponction sous scanner (29 cas), fibroscopie (19 cas) et par abord chirurgical (19 cas). Les organes prélevés étaient le poumon (n=39), des adénopathies (n=14), le foie (n=7) ou un autre organe (n=7). Le rendement était de 45 % pour les ponctions sous scanner, 63 % pour la fibroscopie et 79 % pour les biopsies par techniques chirurgicales. Parmi toutes les techniques, la neurochirurgie et la médiastinoscopie avaient le meilleur rendement (100 %). À l’inverse, la ponction pulmonaire transpariétale sous contrôle scannographique et le prélèvement ganglionnaire par fibroscopie n’ont été contributifs que dans 42 % et 25 % des cas respectivement. Sur l’ensemble des prélèvements réalisés, l’analyse pangénomique a pu être réalisée chez 68 % des patients. La non-contributivité d’un prélèvement était essentiellement due à la nécrose tumorale ou à une quantité tissulaire insuffisante. Un arbre décisionnel a pu être réalisé en se basant sur ces différentes données.

Conclusion

Lorsqu’une analyse pangénomique est envisagée, les prélèvements tissulaires par voie chirurgicale ont le meilleur rendement, devant la fibroscopie et enfin la ponction sous scanner. Le choix de la lésion à biopsier est, dès que possible, à discuter de façon pluridisciplinaire.

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Vol 34 - N° S

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