Infection pulmonaire à Mycobacterium malmoense. Difficultés diagnostiques et de thérapeutiques - 11/04/17
Résumé |
Introduction |
L’infection pulmonaire à Mycobacterium malmoense est un diagnostic difficile, pouvant être responsable d’un retard à la mise en place d’un traitement optimal, celui-ci étant par ailleurs mal codifié.
Observation |
Nous rapportons l’observation d’un patient âgé de 56 ans ayant présenté une infection pulmonaire à Mycobacterium malmoense dont le diagnostic a été retardé du fait d’une suspicion initiale d’infection pulmonaire à Mycobacterium tuberculosis. Une fois le diagnostic confirmé, le patient a été traité de façon empirique par rifampicine, éthambutol et clarithromycine pendant 12 mois après négativation des cultures soit 15 mois. L’évolution radio-clinique a été favorable.
Discussion |
Notre observation souligne les difficultés diagnostiques des infections pulmonaires à mycobactéries atypiques qui reposent sur les critères diagnostiques de l’American Thoracic Society et en particulier pour Mycobacterium malmoense, mycobactérie non tuberculeuse (MNT) peu fréquente en France. Il existe aujourd’hui de nouvelles techniques diagnostiques telles que le GenoType Mycobacteria Direct®. La deuxième problématique reste le traitement mal codifié de cette MNT et de nombreuses autres qui reposent sur les recommandations de la British Thoracic Society. Un registre national a été mis en place par le réseau MycoMed, basé essentiellement sur le travail des microbiologistes. Il n’est malheureusement pas exhaustif.
Conclusion |
Une déclaration plus systématique pourrait permettre des études de cohortes et donner des informations à propos des molécules les plus efficaces pour le traitement des MNT les plus rares.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Summary |
Introduction |
Pulmonary infection due to Mycobacterium malmoense can be difficult to diagnose. These difficulties can be responsible for a delay in the implementation of optimal treatment. Moreover, the treatment is not standardized.
Observation |
We report the case of a 56-year-old patient who developed a Mycobacterium malmoense pulmonary infection whose diagnosis was delayed due to initial suspicion of pulmonary Mycobacterium tuberculosis infection. Once the diagnosis was confirmed, the patient was treated empirically with rifampicin, ethambutol, and clarithromycin for 12 months after culture conversion, giving a total of 15 months. The clinical and radiological outcomes were favorable.
Discussion |
This clinical case highlights the difficulties of diagnosing pulmonary atypical mycobacterial infection according to the American Thoracic Society criteria, particularly Mycobacterium malmoense, a non-tuberculous mycobacterium (NTM) quite uncommon in France. Currently, there are new diagnostic techniques such as GenoType Mycobacteria Direct®. The second issue is the poorly standardized treatment of this NTM and many others, that are based on the recommendations of the British Thoracic Society. A national register has been set up by the MycoMed network, based essentially on the work of microbiologists but this register is unfortunately not exhaustive.
Conclusion |
A more systematic reporting strategy could allow cohort studies and therefore provide us with data on the most efficient drugs in the treatment of the rarest NTM infections.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Mots clés : Mycobacterium malmoense, Infection respiratoire basse, Diagnostic, Traitement
Keywords : Mycobacterium malmoense, Lower tract pulmonary infection, Diagnosis, Treatment