La prise en charge thérapeutique des pneumopathies aiguës communautaires (PAC) est dans la majorité des cas probabiliste. Elle implique un pari bactériologique. Le consensus existe sur l’inutilité des examens bactériologiques pour les malades pris en charge en ambulatoire mais certains problèmes persistent dans l’application pratique chez les malades nécessitant l’hospitalisation. Le but de notre travail est d’étudier l’impact des prélèvements bactériologiques sur l’évolution et le pronostic des malades hospitalisés.
Il s’agit d’une étude rétrospective ayant intéressé 181 patients parmi eux (G1) 85 patients ayant bénéficié de prélèvements bactériologiques dont 23 patients avaient des prélèvements positifs.
L’évolution dans les deux groupes était favorable respectivement dans 47,8 % et 48,5 % (p=0,744). Nous avons noté que la réalisation des prélèvements bactériologiques ne raccourcit pas la durée d’hospitalisation (10,65jours versus 14,28jours p=0,04). La comparaison des deux groupes étudiés a mis en évidence que l’évolution n’était pas influencé par la pratique des prélèvements bactériologiques de même que l’évolution radiologique et biologique. La survenue de complications (8,28 % des cas) tel que l’extension de la pneumopathie ou l’abcédation n’était pas modifiée par la pratique des prélèvements.
Tous ces données sont comparables à celles retrouvées dans la littérature mettant l’accent sur le faible intérêt des prélèvements dans les PAC peu sévère.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.