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Étude de l’hépatotoxicité secondaire au traitement antituberculeux : traitement dissocié vs association fixe - 31/01/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2017.10.656 
H. Kamoun , A. Sakhri
 Service de pneumologie, hôpital militaire, Bizerte, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La tuberculose sévit à l’état endémique en Tunisie avec une tendance stable, voire croissante de son incidence au fil du temps. Le traitement antituberculeux, si bien conduit, permet une guérison de la maladie avec ou sans séquelles. Toutefois, ses complications sont nombreuses, dont la plus redoutable est l’atteinte hépatique.

Méthodes

Nous avons réalisé une étude rétrospective, descriptive portent sur 721 dossiers de patients atteints de tuberculose pulmonaire confirmée, traité dans notre service entre janvier 2004 et décembre 2016.

Résultats

Nous avons colligé 378 patients sous traitement dissocié (G1) et 343 sous association fixe d’antituberculeux (G2). L’âge moyen de notre population était de 35 ans. Au total, 40 patients (5,5 %) ont présenté une atteinte hépatique (32 hommes et 8 femmes), dont 20 dans G1 (5,29 %) et 20 dans G2 (5,8 %). Le délai d’apparition de l’atteinte hépatique variait de 7 à 123jours La plainte fonctionnelle la plus fréquente était l’asthénie signalée dans 100 % des cas de G1 et 70 % des cas de G2. L’ictère cutanéo-muqueux était présent chez 14 patients de G1 et 8 patients de G2. Les signes digestifs étaient retrouvés chez 75 % des cas de G1 vs 55 % de G2. Le bilan hépatique a montré une cytolyse chez 55 % des patients de G1 et 40 % de G2 et une cholestase isolée chez 15 % des cas de G1 et 25 % de G2. Une association cytolyse et cholestase a été retrouvée chez 30 % des cas de G1 et 35 % de G2. L’INH était reconnu responsable de la cytolyse (30 % des cas) et la cholestase (10 %) pour G1. Pour G2, le traitement responsable ne pouvait pas être précisé. L’hépatotoxicité a nécessité l’arrêt du traitement chez 6 patients du G1 et 5 patients du G2.

Conclusion

La fréquence de l’hépatotoxicité est quasi identique pour les 2 schémas thérapeutiques. L’utilisation de la forme combinée du traitement antituberculeux garantie certes une bonne observance thérapeutique, cependant, en cas d’effets secondaire pouvant potentiellement être secondaire à 2 ou plusieurs antituberculeux, l’incrimination de l’un d’eux est quasi impossible.

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Vol 35 - N° S

P. A272 - janvier 2018 Regresar al número
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