Les adénopathies médiastinales dominent la pathologie médiastinale par leur fréquence et par les difficultés du diagnostic étiologique.
Le but du travail est de déterminer le profil étiologique des adénopathies médiastinales, à travers une étude rétrospective portant sur 78 patients hospitalisés au service entre janvier 2017 et juillet 2018.
La moyenne d’âge est de 53 ans (22 à 68 ans) avec une prédominance masculine à 51 %. Le tabagisme chronique a été retrouvé dans 55 % des cas et le contage tuberculeux récent a été noté dans 7,69 % des cas. Les signes cliniques ont été dominés par la dyspnée dans 56,41 % des cas, la douleur thoracique dans 44,8 % des cas. L’examen clinique a retrouvé des adénopathies périphériques dans 31,25 % des cas, un syndrome d’épanchement liquidien dans 11,52 % des cas. La tomodensitométrie thoracique a retrouvé des adénopathies médiastinales nécrosées dans 20,48 % des cas, associées à une PID dans 7,68 % des cas et à des nodules pulmonaires dans 20,48 % des cas. Les adénopathies médiastinales ont été d’origine tuberculeuse dans 46,08 % des cas, lymphomateuse dans 19,5 % des cas, sarcoïdienne dans 25,6 % des cas et métastatique dans 11,52 % des cas.
On constate de cette étude les variétés du diagnostic étiologique des adénopathies médiastinales qui reste dominé par la tuberculose dans notre contexte malgré la stratégie de lutte antituberculeuse.
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Publicado por Elsevier Masson SAS.