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Technique d’inhalation des sujets asthmatiques utilisant Duoresp Spiromax en condition de vie réelle - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.391 
N. Roche 1, , B. Aguilaniu 2, T. Similowski 3, F. Monchecourt 4, P. Deveza 5
1 Pneumologie et soins intensifs respiratoires, hôpital Cochin, AP–HP, Paris, France 
2 Université Grenoble–Alpes, Grenoble, France 
3 Service de pneumologie et réanimation médicale, département R3S, pôle PRAGUES, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière Charles-Foix, Paris, France 
4 Teva santé, affaires médicales, La Defense, France 
5 Cabinet médical, Neuilly-lès-Dijon, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La mauvaise utilisation des dispositifs d’inhalation est associée à un risque accru de mauvais contrôle de l’asthme et à une moins bonne observance. Les inhalateurs de poudres sèches font partie des dispositifs développés pour réduire le risque d’erreurs d’utilisation. Il est donc important de connaître la fréquence et les conséquences de leur mauvaise utilisation.

Méthodes

Étude observationnelle, prospective et multicentrique impliquant des médecins généralistes et des pneumologues exerçant en France métropolitaine, menée chez des patients adultes souffrant d’asthme insuffisamment contrôlé (score ACT, Asthma Control Test,<20), traités par une association fixe CSI/LABA sous forme de poudre sèche à inhaler depuis au moins 3 moins et initiant un traitement par Duoresp Spiromax. La technique d’inhalation des patients était évaluée après 3 mois d’utilisation.

Résultats

De novembre 2016 à octobre 2017, 1435 patients ont été inclus dont 1398 constituent la population d’analyse. L’âge moyen était de 53 ans et 54 % étaient des femmes. 65 % avaient un score ACT<16 et 49 % avaient déjà eu au moins une exacerbation sévère de leur asthme. Dans 65 % des cas le mauvais contrôle de l’asthme motivait le changement de dispositif. Après 3 mois d’utilisation, 67 % des patients utilisaient l’inhalateur sans aucune erreur de manipulation et 88 % sans aucune erreur critique (définies par un panel d’expert). À l’issue des 3 mois de traitement, les patients qui utilisaient leur inhalateur sans erreur critique avaient un asthme bien contrôlé (ACT>19) dans 71 % des cas contre 49 % des patients qui faisaient au moins une erreur critique de manipulation. Dans 85 % des cas les patients préféraient utiliser Duoresp Spiromax plutôt que leur ancien inhalateur. Moins de 1 % des patients ont présenté un évènement indésirable possiblement relié au traitement et aucun de ces évènements n’était grave.

Conclusion

Le taux de patients commettant des erreurs critiques d’utilisation de Duoresp Spiromax après 3 mois d’utilisation est faible (12 %). La présence d’erreurs critiques est associée à un moins bon contrôle de l’asthme. Ces résultats viennent renforcer l’importance de la bonne utilisation et de la simplicité des dispositifs dans la bonne prise en charge de l’asthme.

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Vol 36 - N° S

P. A178-A179 - janvier 2019 Regresar al número
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