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Profil épidémiologique, clinique, paraclinique, étiologique et évolutif des pneumopathies infiltratives diffuses chroniques - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.520 
S. Dia 1, , K. Thiam 1, M.F. Cisse Sarr 1, N.O. Toure Badiane 1, A. Niang 2, F.B.R. Mbaye 1, J.M.A.N. Sagne 1, M. Ndao 1, W. Ka 1, Y. Dia Kane 1, T.N. Ka 1, P.M. Soumare 1
1 Pneumologie, CHNU de Fann, Dakar, Sénégal 
2 Pneumologie, hôpital Principal, Dakar, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les Pneumopathies infiltratives diffuses (PID) forment un groupe hétérogène de maladies. La documentation étiologique doit être rapide avant l’installation de la fibrose. L’objectif de notre étude était de décrire les profils épidémiologique, clinique, paraclinique, étiologique et évolutif des pneumopathies infiltratives diffuses chroniques.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective, multicentrique, descriptive à visée analytique du 1er janvier 2015 au 31 juillet 2017 incluant tous les patients de plus 15 ans présentant une pneumopathie infiltrante diffuse (PID) chronique.

Résultats

Nous avons colligé 72 patients. Le sex-ratio était de 1,12. La moyenne d’âge était de 59,15±16,78 ans. Les secteurs professionnels à risque de PID étaient retrouvés dans 34,72 % des cas (n=25) avec 13,89 % de cultivateurs (n=10). Les comorbidités étaient dominées par l’hypertension artérielle (n=9) et le diabète (n=5). Un tabagisme actif était relevé chez 26 patients (36,11 %). La notion d’exposition à des produits nocifs était retrouvée dans 37,5 % des cas (n=27) avec une durée moyenne d’exposition de 20,92±13,20 ans. Sur le plan clinique, les signes respiratoires étaient dominés par la toux suivie de la dyspnée (97,22 %) et de l’hémoptysie 5,56 %. Les signes extra-thoraciques étaient dominées par les signes cutanés (46,15 %) suivis des signes articulaires (30,76 %). La radiographie montrait des opacités réticulonodulaires (46,67 %), nodulaires (13,33 %) et réticulaires diffuses (10 %). Le scanner thoracique objectivait des réticulations (40,85 %), des micronodules (16,90 %), des épaississements de septa (32,39 %), de verre dépoli (33,80 %), de crazy paving (2,82 %) et rayon de miel (52,11 %). L’échocardiographie notait un cœur pulmonaire chronique (31,92 %) et d’HTAP (17,02 %) Les étiologies étaient dominées par les PIDC secondaires (54,17 %) : PID professionnelle (22,22 %), connectivites (19,44 %), granulomatose sarcoïdose (5,55 %), vascularite (2,78 %) et maladies kystiques pulmonaire (2,78 %). Les PID idiopathiques avec la fibrose pulmonaire idiopathique et la pneumopathie interstitielle non spécifique (PINS) représentaient 15,28 % et 30,55 % des étiologies étaient indéterminées. Plus de la moitié des patients soit 62,5 % (n=45) étaient traités par une corticothérapie par voie orale. Une oxygénothérapie de longue durée à domicile (OLD) était administrée à 8 patients, nous avons noté 7 cas de décès (9,72 %).

Conclusion

Les PIDC sont dominées par les étiologies secondaires notamment les PID professionnelles et connectives et sont source d’handicap respiratoire.

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Esquema


© 2018  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A228 - janvier 2019 Regresar al número
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