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Syndrome d’apnée obstructive du sommeil et hypertension artérielle : plus qu’une simple association - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.574 
R. Fessi 1, , S. Mhamdi 2, S. daboussi 2, C. Aichaouia 2, Z. Moatemri 2, I. Mejri 2, M. Khadhraoui 2, R. Cheikh 2
1 Service de pneumologie, hôpital militaire, Ben Arous, Tunisie 
2 Service de pneumologie, hôpital militaire, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La relation entre le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) et l’hypertension artérielle (HTA) est désormais de plus en plus connue. Nous nous proposons de déterminer les principales caractéristiques et conséquences de cette association.

Méthodes

Étude rétrospective incluant 200 patients (pts) suivis pour SAOS confirmé par polygraphie ventilatoire. La population était divisée en 2 groupes : G1 : 96 pts hypertendus, G2 : 104 pts non hypertendus.

Résultats

Parmi nos pts, 48 % étaient hypertendus. Il existait une prédominance féminine dans le G1 et masculine dans le G2 (sex-ratio 0,8 et 1,9 respectivement ; p : 0,002). Le G1 était plus âgé (58 vs 44 ans ; p<10−3) et moins tabagique (p : 0,01). Les comorbidités cardiovasculaires à type de fibrillation atriale, de coronaropathie et d’insuffisance cardiaque (13 vs 3,5 %) ainsi que le diabète de type II (17 vs 4,5 %), la dyslipidémie (18,5 vs 4,5 %) et le syndrome métabolique (24,5 vs 14 %) étaient significativement plus fréquents chez les hypertendus (p<10−3). De même ces pts avaient plus de dysthyroïdie et d’accidents vasculaires cérébraux (p>0,05). Par contre chez les pts du G2, on notait plus de rhinite (p : 0,009), d’asthme (p>0,05), de reflux gastro-œsophagien (p>0,05) et d’anomalies à l’examen ORL (10 et 4 % ; p : 0,028). Mis à part les réveils nocturnes en sursaut qui étaient plus observés dans le G2 (p : 0,06), les symptômes nocturnes et diurnes étaient comparables entre les 2 bras avec un EPWORTH moyen à 11. L’obésité était plus souvent observée dans le G1 (p : 0,015) contrairement au surpoids pour le G2 (p : 0,024). Il n’existait pas de différence significative concernant l’index d’apnée hypopnée (p : 0,4), la saturation nocturne moyenne (p : 0,06) et l’index de désaturation (p : 0,2), cependant le SAOS léger était plus fréquemment noté dans le G2 (18 vs 10,5 % ; p : 0,04). Sur le plan fonctionnel, la CVF, les débits distaux, la CPT et la DLCO étaient significativement plus abaissés dans le G1 (p : 0,001, 0,04 et <10−3 respectivement). Ainsi le trouble restrictif était plus noté chez les pts hypertendus (p : 0,008) et la spirométrie était plus souvent normale dans le G2 (p : 0,002). Par ailleurs sur le plan biologique, les pts du G1 avait plus d’anémie (p : 0,002).

Conclusion

Chez les pts apnéiques hypertendus, les comorbidités cardiovasculaires et métaboliques sont plus fréquentes et le retentissement de la maladie est plus important d’où l’intérêt du dépistage de l’HTA chez ces pts.

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Vol 36 - N° S

P. A248-A249 - janvier 2019 Regresar al número
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  • Prévalence des symptômes du syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez les obèses
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