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Prévalence des symptômes du syndrome d’apnées obstructives du sommeil chez les obèses - 29/12/18

Doi : 10.1016/j.rmr.2018.10.573 
A.S. Adambounou 1, , A.G. Gbadamassi 1, K.A. Aziagbe 1, P. Efalou 2, A.M. Ako 1, Y. Soklou 1, K.Y. Yatta 1, K.S. Adjoh 1
1 Université, Lomé, Togo 
2 Université, Kara, Togo 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est secondaire à une diminution, voire un arrêt du flux respiratoire survenant au cours du sommeil. L’obésité serait un facteur de risque essentiel du SAOS. Une étude a révélé que 20,1 % de la population adulte togolaise était obèse. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence des symptômes du SAOS chez le sujet obèse à Lomé (Togo) et d’estimer la proportion de la population à risque de SAOS.

Méthodes

Du 1er janvier 2017 au 30 juin 2018, à l’aide d’un auto-questionnaire, une enquête a été menée auprès de 300 sujets résidant à Lomé, dont l’indice de masse corporelle (IMC) était supérieur ou égal à 30kg.m−2. Les paramètres anthropométriques ont été mesurés par l’enquêteur. N’ont pas été inclues dans l’étude, les personnes enceintes ou nourrices ; ni celles qui prenaient un traitement psychotrope. Chaque auto-questionnaire permettait de recueillir les caractéristiques socioprofessionnelles, les antécédents médicaux, les données sur le mode de vie, l’existence des symptômes du SAOS et leur ancienneté. La somnolence diurne a été évaluée par l’échelle d’Epworth et la probabilité clinique du SAOS par le STOP BANG.

Résultats

Le nombre de répondants était de 222, soit un taux de réponses de 74 %. Le sex-ratio H/F était de 1,46. L’âge moyen des enquêtés était de 47,72±10,83 ans avec un IMC moyen de 35,20±4,72kg/m2 et un cou excessif dans 27,92 % des cas. Les symptômes nocturnes rapportés étaient les ronflements (79,28 %) réguliers (46,02) avec gêne sociale dans 57,39 % des cas, une nycturie (68,20 %), un sommeil agité (19,37 %), des pauses respiratoires (38,29 %). Les symptômes diurnes notifiés étaient une sensation de sommeil non récupérateur (50,45 %), des céphalées matinales (30,18 %), une asthénie (40,54 %), une somnolence excessive (50,00 %). Le score d’Epworth était anormal dans 56,11 % des cas. Une proportion de 24,32 % des enquêtés présentaient la triade cardinale du SAOS. La probabilité clinique du SAOS, évaluée par le STOP BANG, était légère (27,03 %), modérée (40,54 %) ou sévère (32,43 %).

Conclusion

Les symptômes du SAOS, isolés ou associés, sont bien présents chez les sujets obèses. Une étude de prévalence du SAOS, avec un enregistrement poly(somno)graphique devrait être menée afin de déterminer la proportion réelle de sujets obèses souffrant de la maladie pour une prise en charge adéquate précoce.

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© 2018  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 36 - N° S

P. A248 - janvier 2019 Regresar al número
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