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Le profil moléculaire des adénocarcinomes bronchiques : étude prospective portant sur 125 patients - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.243 
F. Ziane , F. Adila, A. Djebbar, A. Zitouni
 Service de pneumologie (HCA), Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Plus de 85 % des cancers bronchiques sont des carcinomes non à petites cellules, essentiellement des adénocarcinomes, seuls 15 % de ces cancers sont diagnostiqués à des stades localisés ou localement avancés pouvant ; actuellement la caractérisation moléculaire de la tumeur qui devrait s’inscrire dans un projet thérapeutique devient un critère déterminant dans le choix de la stratégie thérapeutique.

Méthodes

Il s’agit d’une étude prospective et descriptive, recueillant tous les adénocarcinomes. Son objectif principal est de décrire, dans un premier temps les caractéristiques radio-cliniques et épidémiologiques des patients atteints d’adénocarcinome, et dans un deuxième temps d’établir le profil moléculaire de ces patients.

Résultats

Au total, 125 patients atteints d’adénocarcinome bronchique ont été recrutés ; 97 hommes et 28 femmes ; l’âge moyen des patients était de 61±4,74 ans. Quatre-vingt-quatre pour cent des patients avaient un état général conservé au moment du diagnostic avec un PS entre 0 et 1 ; 61,6 % des patients étaient des fumeurs ; chez 73 % des patients la tumeur était de siège périphérique ; le bourgeon endobronchique a été retrouvé chez 32 % des patients ; 77,6 % des patients étaient diagnostiqués à un stade localement avancé et métastatique ; 77,6 % patients avaient bénéficiés de recherches moléculaires, 33 % patients avaient des altérations moléculaires dont 25,77 % étaient des mutations activatrices de l’EGFR, 6,18 % étaient des réarrangements ALK et 1,03 % étaient des mutations qui concernent le KRAS. Aucune mutation de HER 2 et de BRAF n’a été mise en évidence dans notre étude. Parmi les anomalies moléculaires, 62,5 % étaient retrouvées chez des patients âgés de moins de 45 ans, 67,8 % des femmes et 40 % des sujets non fumeurs avaient au moins une anomalie moléculaire au moment de diagnostic.

Conclusion

Notre étude a démontré que les anomalies moléculaires existent réellement chez les patients algériens, les mutations activatrices de L’EGFR sont les plus fréquentes, elles touchent essentiellement les sujets jeunes, les non-fumeurs et les femmes.

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Vol 12 - N° 1

P. 115-116 - janvier 2020 Regresar al número
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