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Efficacité de la combinaison paclitaxel hebdomadaire bévacizumab pour les cancers bronchopulmonaires non à petites cellules, non épidermoïdes (CBNPC) : données préliminaires d’AVATAX, une étude rétrospective multicentrique - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.445 
P. Bore 1, , R. Descourt 1, G. Bilger 2, S. Valery 3, J. Pinsolle 4, M. Geier 1, G. Rousseau-Bussac 3, I. Monnet 3, A.C. Toffart 4, C. Chouaid 3, G. Robinet 1, F. Ennahdi 2, I. Zaccaria 2, C. Decroisette 2
1 Service d’oncologie thoracique, Brest, France 
2 Service de pneumologie et d’oncologie thoracique, CH Annecy-genevois, Metz-Tessy, France 
3 Service d’oncologie thoracique, Créteil, France 
4 Service d’oncologie thoracique, Grenoble, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

ULTIMATE, essai de phase III, a montré une supériorité significative en termes de survie sans progression (SSP) et une toxicité inférieure de la combinaison paclitaxel–bévacizumab versus docetaxel en seconde ou troisième ligne de traitement. Avec le rôle prépondérant de l’immunothérapie en première et deuxième lignes pour les cancers bronchopulmonaires non à petites cellules (CBNPC), il est nécessaire de redéfinir les stratégies ultérieures. L’usage de paclitaxel–bévacizumab pourrait être une option.

Méthodes

AVATAX est une étude rétrospective multicentrique française portant sur les patients traités par paclitaxel–bévacizumab selon le protocole ULTIMATE. Nous présentons les résultats préliminaires de l’étude portant sur les patients de 3 centres sur les 15 prévus. L’objectif principal était d’évaluer la sécurité et l’efficacité de cette combinaison pour les CBNPC non épidermoïdes en seconde ligne ou en ligne ultérieure, avec un intérêt pour le sous-groupe des patients traités juste après un inhibiteur de check-point immunitaire (ICI).

Résultats

Entre le 1er septembre 2010 et le 1er avril 2018, 76 patients ont débuté la combinaison. Quarante-deux (55 %) étaient des hommes. Dix-huit (24 %) et 36 (47 %) étaient respectivement traités en seconde et troisième ligne et 22 (29 %) en quatrième ligne ou plus. Le taux de réponse objective (TRO) était de 37 % (28/76) et le taux de contrôle de la maladie de 74 % (56/76). Les médianes de SSP et de survie globale (SG) étaient de 5,7 mois [IC95 % : 4,1–6,9] et de 11,2 mois [IC95 % : 8–non atteint] respectivement. Pour les patients traités en seconde et troisième ligne, le TRO était respectivement de 39 % et 42 %, la SSP de 4 mois [IC95 % : 2,5–7,7] et 6 mois [IC95 % : 4–7], la SG médiane de 9,4 mois [IC95 % : 2,7–non atteint] et n’était pas atteint en troisième ligne à 12 mois. Les effets secondaires de grade 3–4 incluaient 5 % d’asthénie (4/76), 3 % de neurotoxicité (2/76), 4 % d’évènements hémorragiques (3/76) et 1 % de toxicité hématologique (1/76). Dans le sous-groupe des patients traités par ICI juste avant le paclitaxel–bévacizumab (33/76), le TRO était de 42 % (14/33), la SSP médiane de 6,22 mois [IC95 % : 4,6–7,7], et la SG médiane n’était pas atteinte à 12 mois.

Conclusion

Ces Résultats montrent un profil de toxicité acceptable et une efficacité encourageante de l’association paclitaxel–bévacizumab en seconde ligne et au-delà dans le traitement des CBNPC non épidermoïdes. Les résultats sont plus particulièrement prometteurs pour les patients traités juste après une ligne d’ICI.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 199-200 - janvier 2020 Regresar al número
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