Fusions NRG1 et adénocarcinomes pulmonaires : l’afatinib comme traitement potentiel - 05/01/20
, J. Laskin 2, K. Tolba 3, E. Branden 4, Y. Goto 5, R. Doebele 6, P. Cheema 7, M. Jones 8, A. Drilon 9, D. Trombetta 10, L. Muscarella 10, A. Cseh 11, F. Solca 11, S. Liu 12, J. Cadranel 13Resumen |
Introduction |
Les fusions du gène de la neureguline 1 (NRG1) en activant les voies de signalisation d’ErbB2/ErbB3 peuvent être responsables d’une addiction oncogénique. Les fusions NRG1 sont devenues une cible thérapeutique potentielle pour de multiples types de tumeurs, y compris les adénocarcinomes (ADC) pulmonaires. L’afatinib, un inhibiteur pan-ErbB, pourrait être une option thérapeutique pour les patients atteints d’un ADC NRG1+ comme le suggèrent des données précliniques et la publication de 7 cas cliniques (Tableau 1).
Méthodes |
Nous présentons les caractéristiques clinicopathologiques et moléculaires de 4 nouveaux cas d’ADC pulmonaires NRG1+traités par afatinib.
Résultats |
Patient 1 : femme de 70 ans, non fumeuse, ADC non mucineux (NM) métastatique sans mutation oncogénique. Elle a reçu de l’afatinib en 15e ligne et a présenté une réponse partielle (RP) pendant 24 mois. Après progression sous chimiothérapie, la fusion NRG1 a été identifiée par NanoString (nouvelle biopsie effectuée pour comprendre l’efficacité de l’afatinib). Un rechallenge par afatinib a été réalisé (meilleure réponse : RP[3 mois]). Patient 2 : femme de 66 ans, non fumeuse, ADC-NM métastatique. Une fusion CD74-NRG1 a été identifiée par Oncomine™, et un traitement de 5e ligne par afatinib a été débuté. Elle a présenté une RP, toujours en cours après 14 mois de traitement. Patient 3 : homme de 68 ans atteint d’un ADC pulmonaire métastatique. Une fusion SDC4-NRG1 a été identifiée par NGS et le patient a commencé un traitement de 2e ligne par afatinib. Il a obtenu comme meilleure réponse une stabilité de la maladie, d’une durée de 4 mois. Patient 4 : femme de 43 ans, non fumeuse, ADC mucineux invasif métastatique. Une fusion CD74-NRG1 a été identifiée par séquençage de l’ARN et la patiente a débuté un traitement de 3e ligne par afatinib ; une RP est en cours.
Conclusion |
Ces résultats s’ajoutent à un nombre croissant de données suggérant une activité de l’afatinib dans les ADC pulmonaires NRG1+ La mise en place d’une cohorte prospective avec plus de patients atteints de CBNPC NRG1+traités par afatinib se justifie afin de mieux évaluer cette activité potentielle.
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