Suscribirse

Méta-analyse comparant l’incidence de la neutropénie de grade 3/4 lors du traitement par inhibiteurs de l’ALK et de chimiothérapie chez les patients atteints d’un CPNPC - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.454 
B. Rapoport 1, , R. Arani 2, N. Mathieson 3, A. Krendyukov 4
1 The Medical Oncology Centre of Rosebank, Johannesburg, Afrique du Sud 
2 Novartis, Princeton, NJ, États-Unis 
3 Hexal AG, Holzkirchen, Allemagne 
4 Former employee of Hexal AG, Holzkirchen, Allemagne 

Auteur correspondant.

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
Artículo gratuito.

Conéctese para beneficiarse!

Resumen

Introduction

Si la neutropénie est une conséquence notoire de la chimiothérapie myélosuppressive chez les patients cancéreux, les données probantes sur son incidence sont plus limitées dans le cas des traitements ciblés. Les inhibiteurs de la kinase du lymphome anaplasique (anaplastic lymphoma kinase [ALK]) ont transformé le traitement du cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) présentant un réarrangement du gène ALK. Sur le plan de la sécurité, il semblerait que les inhibiteurs de l’ALK puissent provoquer une neutropénie de grade 3/4. Cette méta-analyse avait pour but de comparer l’incidence de la neutropénie de grade 3/4 chez des patients atteints d’un CPNPC recevant soit des inhibiteurs de l’ALK, soit une chimiothérapie.

Méthodes

Une recherche documentaire dans Medline (articles publiés jusqu’en mars 2018) a permis d’identifier des essais cliniques randomisés (ECR) comparant un inhibiteur de l’ALK à une chimiothérapie ou à un autre inhibiteur de l’ALK. Le critère d’évaluation principal était l’incidence de la neutropénie de grade 3/4.

Résultats

Cinq ECR admissibles ont été inclus (n=1504) ; quatre comparaient un inhibiteur de l’ALK à une chimiothérapie et un comparait deux inhibiteurs de l’ALK. Au total, 648 patients avaient reçu une chimiothérapie (groupe CT) et 856 un inhibiteur de l’ALK (groupe ALK). Les caractéristiques à l’inclusion étaient globalement similaires entre les deux groupes : âge<65 ans (CT : 37,0 % ; ALK : 46,1 %), ECOG de 0 ou 1 (CT : 85,6 % ; ALK : 93,7 %), sexe masculin (CT : 41,5 % ; ALK : 41,9 %) et stade tumoral IIIb (CT : 3,7 % ; ALK, 3,2 %) ou V (CT : 96,1 % ; ALK : 90,9 %). Un modèle non linéaire à effets mixtes ayant l’effet de l’étude pour effet aléatoire et l’effet du traitement pour effet fixe a été élaboré. La probabilité de neutropénie de grade 3/4 était de 14,19 % dans le bras CT et de 6,56 % dans le bras ALK ; la différence entre les groupes n’était pas significative (Tableau 1). Le stade tumoral à l’inclusion n’influait pas sur cette probabilité.

Conclusion

Chez les patients atteints d’un CPNPC, il n’y a pas de différence significative de l’incidence de la neutropénie de grade 3/4 entre l’inhibition ciblée de l’ALK et la chimiothérapie.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 12 - N° 1

P. 205-206 - janvier 2020 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Fusions NRG1 et adénocarcinomes pulmonaires : l’afatinib comme traitement potentiel
  • M. Duruisseaux, J. Laskin, K. Tolba, E. Branden, Y. Goto, R. Doebele, P. Cheema, M. Jones, A. Drilon, D. Trombetta, L. Muscarella, A. Cseh, F. Solca, S. Liu, J. Cadranel
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Traitement de maintenance par nivolumab 240 mg mensuel chez les patients en réponse persistante après 2 ans d’induction par nivolumab bi-mensuel : résultats préliminaires d’efficacité et de toxicité
  • S. Storme, L. Odier, D. Arpin, C. Dussopt, S. Blandin, F. Magne, L. Falchero