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Évaluation de la survie globale des patients présentant un adénocarcinome stade IV, selon le statut mutationnel (EGFR) : à propos de 93 cas de malades - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.469 
A. Marouani, N. Soltani, D. Djaout, R. Kaim, A. Moumeni
 CHU, Sétif, Algérie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’adénocarcinome est le type histologique le plus fréquent. Les progrès de la biologie moléculaire ont permis de mettre en évidence divers anomalies génétiques responsables de la prolifération et de la survie des cellules tumorales (notamment les mutations EGFR), ainsi les inhibiteurs de la tyrosine kinase ont modifié l’évolution des patients atteints d’un ADK EGFR muté. Notre objectif était de comparer la survie globale chez les patients présentant un ADK stade IV, selon le statut mutationnel (EGFR).

Méthodes

Étude rétrospective de 93 dossiers de malades suivis pour cancer bronchopulmonaire type adénocarcinome durant la période allant de 2016–2018.

Résultats

Il s’agit de 18 femmes et 75 hommes, avec un âge moyen de 56 ans. Le tabagisme actif a été noté chez 58 malades. La symptomatologie clinique était dominée par la douleur thoracique dans 54 %, la dyspnée d’effort dans 27 % des cas et des hémoptysies dans 11 % des cas. Le délai diagnostique était de 2 mois. La confirmation histologique a été obtenue par la biopsie bronchique dans 32 % des cas, la biopsie transpariétale dans 43 % des cas, la biopsie pleurale dans 11 % des cas et la thoracotomie dans un cas. Une recherche de mutation activatrice de l’EGFR a été réalisée chez tous les malades. Parmi les 93 prélèvements adressés pour testing EGFR, la recherche de mutations activatrices de l’EGFR, n’a pu être réalisée en raison de l’insuffisance en matériel tumoral dans 24 cas soit 31,8 %. Sur les 64 échantillons ou l’analyse a été réalisée, il a été détecté 8 mutations du gène EGFR soit 12,5 %, dont deux femmes et 6 hommes. Le délai d’obtention du résultat de l’analyse moléculaire était en moyenne de 25jours. La médiane de survie globale était de10, 4 mois et celle de la survie sans progression de 7,9 mois. Une amélioration significative de la survie globale était retrouvée chez les patients mutés (17,5 mois versus 9,4 mois, p=0,003). Cette amélioration était aussi constatée en termes de survie sans progression avec un gain de 4,5 mois (p=0,001).

Conclusion

La mutation du gène EGFR confère une amélioration de la survie et de la survie sans progression chez les patients présentant un ADK stade IV. Le développement d’une thérapie ciblée notamment les inhibiteurs de la tyrosine kinase a été un tournant dans la prise en charge thérapeutique des ADK EGFR mutés.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

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