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La prescription observée en vraie vie des traitements inhalés au cours de la BPCO est-elle rationnelle ? - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.035 
N. Roche 1, D. Hess 2, , B. Aguilaniu 3
1 Hôpital Cochin, AP–HP, Paris, France 
2 Colibri, ACCPP, Grenoble, France 
3 Université Grenoble Alpes, Grenoble, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

On constate que les traitements inhalés prescrits au cours de la BPCO ne correspondent pas toujours aux recommandations des sociétés savantes ni ne respectent scrupuleusement les différentes AMM. Pour tenter de comprendre le rationnel de ces prescriptions, nous avons analysé les données de la cohorte Colibri-BPCO.

Méthodes

L’analyse a été réalisée à partir de 1171 patients (sur 4860 patients recensés) dont les dossiers étaient renseignés de façon exhaustive (caractéristiques cliniques, comorbidités, exacerbations, questionnaires CAT-DIRECT-HAD, fonction respiratoire, et traitements prescrits). Plusieurs modèles de statistique prédictive ont été appliqués pour reconnaître les variables qui influencent le choix thérapeutique, et pour vérifier la probabilité de choisir l’une ou l’autre des 5 charges thérapeutiques suivantes : A : aucun traitement inhalé, ou simplement de courte durée d’action B : 1 bronchodilatateur à action prolongée (LABA ou LAMA) C : LABA+LAMA D : 1 LABA ou LAMA+corticostéroïde inhalé (CSI) E : triple thérapie (LABA+LAMA+ICS).

Résultats

Une trithérapie (E) a été prescrite chez 32,9 % des patients et 29,8 % ont reçu une combinaison de deux traitements (C ou D) ; 44 % des patients ont reçu un traitement contenant un CSI (D+E). La bronchodilatation simple ou double sans CSI était moins fréquente (B et C : 19 % chacune). Alors que la fonction pulmonaire était associée à toutes les décisions de traitement, les antécédents d’exacerbation, les scores d’impact clinique (questionnaires) et le sexe étaient associés à la prescription de plus d’1 traitement d’entretien. Prenant en compte toutes ces dimensions, les modèles permettent de prédire le choix d’une charge thérapeutique par rapport aux 4 autres avec un taux d’erreur inférieur à 35 %.

Conclusion

Malgré la constatation de la prescription a priori non justifiée de corticoïde inhalé, nos résultats montrent que le choix d’une charge thérapeutique répond à un rationnel basé sur les données cliniques des patients.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 23-24 - janvier 2020 Regresar al número
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