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Particularités des pneumothorax secondaires par rapport aux pneumothorax primitifs - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.575 
M. Ammar , A. Ben Saad, S. Cheikh Mhamed, I. Nouira, A. Migaou, W. Ammar, N. Fahem, H. Baili, C. Sridi, S. Joobeur, N. Rouatbi
 Service de pneumologie, CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Le pneumothorax spontané constitue encore un motif fréquent de consultation. Il peut être primitif ou secondaire à une pathologie pulmonaire sous-jacente dont la plus fréquente est la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). L’objectif de notre étude est de déterminer les particularités cliniques, radiologiques, thérapeutiques et évolutives des pneumothorax spontanés secondaires par rapport aux pneumothorax spontanés primitifs.

Méthodes

Étude rétrospective portant sur 130 patients hospitalisés dans notre service entre 2000 et 2016 pour pneumothorax spontané. Nous avons réparti notre population en 2 groupes: G1 (n=75): patients ayant un PNO primitif, G2 (n=55): patients ayant un PNO secondaire.

Résultats

Dans le premier groupe G1, les patients étaient plus jeunes (29,72 vs 45,22 ans; p<0,001). On note une prédominance masculine dans les 2 groupes. Le tabagisme actif était noté dans les 2 groupes avec une consommation moyenne de 12 PA dans G1 et 35 PA dans G2 (p<0,001). La symptomatologie fonctionnelle était dominée par la douleur thoracique dans les deux groupes. Il n’y avait pas de différence entre les deux groupes quant au caractère total ou partiel. Le drainage thoracique était indiqué chez 66 % des patients du G1et 78 % des patients du G2 (p=0,17). La durée moyenne de drainage thoracique était significativement plus prolongée pour le G2 (8,9 vs 15jours, p=0,001). La récidive avait été noté chez 35 % des patients du G1 et 49 % des patients du G2 (p=0,108). L’évolution était favorable pour les deux groupes.

Conclusion

Le PNO secondaire comparé au PNO primitif semble survenir chez des patients plus âgés, il est souvent bénin mais peut être grave vu l’état pathologique du poumon sous-jacent imposant une prise en charge urgente.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 256 - janvier 2020 Regresar al número
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