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Sensibilisation aux pneumallergènes dans une consultation d’allergologie à l’Est-Alger - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.151 
S. Hachi, Docteur , A. Ketfi, Professeur, O. Chabati, Professeur, M. Gharnaout, Professeur
 Alger, Algérie 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les maladies allergiques posent un réel problème de santé publique, d’une part par leur forte morbidité, d’autre part du fait de leur retentissement considérable sur la qualité de vie des patients et du coût non négligeable qui leur est attribuable.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale descriptive menée sur un échantillon de 300 patients, réalisée de janvier 2014 à décembre 2018 à l’unité d’allergologie du service de pneumologie de l’EPH Rouiba, Alger. Le but de notre travail était de déterminer le profil de sensibilisation au prick-test des pneumallergènes chez des patients présentant une symptomatologie présumée allergique.

Résultats

L’échantillon considéré comportait 178 femmes et 122 hommes (sex-ratio de 0,6), l’âge moyen était de 28,43 ans (2 à 72 ans). La rhinite était le motif de consultation le plus fréquent, retrouvée chez 169 (56,33 %) patients de façon isolée, suivie par l’asthme retrouvé chez 108 patients (36 %), une allergie cutanée isolée chez 23 (7,66 %) patients, une conjonctivite allergique isolée chez 17 (5,66 %), un œdème de Quincke chez 7 (2,33 %) patients, et 84 (28 %) patients présentaient une symptomatologie cutanée et ORL non spécifique, à noter qu’une atopie familiale était retrouvée dans 25 % des cas. Les résultats des prick-tests ont présenté au moins une réaction cutanée positive chez 157 (52,3 %) patients parmi lesquels : 104 positifs (66 %) aux DPT (10 cas de mono-sensibilisation), 95 (60 %) au DF (5 cas de mono-sensibilisations), 41 (26 %) aux graminées (3 mono-sensibilisations),15 (10 %) aux blattes (3 mono-sensibilisations), 14 (9 %) à l’olivier, 12 (7,6 %) à la pariétaire, 6 (3,8 %) à l’alternaria et 6 (3,8 %) aux phanères d’animaux.

Conclusion

La place qu’occupent les pneumallergènes comme facteurs de risque de sensibilisation chez des sujets génétiquement prédisposés ou comme facteur déclenchant d’événements aigus allergiques justifie la recherche d’une sensibilisation et une prise en charge adéquate de ce groupe de pathologie tant sur le plan pharmacologique qu’environnemental.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 79-80 - janvier 2020 Regresar al número
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  • L’éosinophilie sanguine permet-elle de déterminer un phénotype particulier d’asthme ?
  • A. Ketfi, S. Benchia, M. Gharnaout
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  • Prévalence et caractéristiques de la rhinite allergique et non-allergique chez l’adulte en France en population générale : la cohorte Constances
  • M. Savouré, M. Goldberg, M. Zins, B. Jacquemin, R. Nadif