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Profil des patients asthmatiques sensibilisés aux blattes à l’Île de la Réunion - 05/01/20

Doi : 10.1016/j.rmra.2019.11.154 
B. Omarjee 1, , J.F. Vellin 2, S. Kah 3, B. Gregoire-Krikorian 4, P. Gros 4, F. Law-Ki 5
1 Consultation des pathologies respiratoires de l’allergie et du sommeil, Saint-Denis, Réunion 
2 Cabinet d’ORL, Saint-Denis, Réunion 
3 Cabinet de pédiatrie, Sainte-Clotilde, Réunion 
4 Cabinet de dermatologie, Saint-Denis, Réunion 
5 Cabinet d’ophtalmologie, Saint-Denis, Réunion 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les blattes sont répandues dans notre région, île tropicale de l’océan Indien, et souvent un facteur déclenchant de crise d’asthme chez les patients sensibilisés. L’étude a donc été réalisée avec pour objectif d’étudier la prévalence, le profil clinique et les associations allergéniques chez les patients sensibilisés à la blatte et ayant des symptômes respiratoires à l’Île de la Réunion.

Méthodes

Il s’agit de 500 patients (230 femmes, âge moyen 25±12,5), ayant consulté dans la période de janvier 2014 à décembre 2018 pour des symptômes respiratoires, ont rempli un questionnaire sur les symptômes respiratoires ainsi que les facteurs de risques potentiels. Le prick-test (PT) avec l’extrait de blattes Orientalis et blattes américaines (Periplaneta americana) a été systématiquement inclus dans la batterie des pneumallergènes.

Résultats

On note une prédominance masculine dans 53 % des cas. L’atopie familiale est retrouvée dans 67 % et personnelle dans 80 % des cas. L’asthme est retrouvé chez 320 patients (64 %) : isolé chez 57 (18 %), associé à une rhino- conjonctivite chez 112 (35 %), à une rhinite chez 102 (32 %), à une conjonctivite chez 30 (9 %), à un eczéma chez 19 (6 %). L’asthme est persistant chez 272 patients dont 22 % léger, 67 % modéré et 11 % sévère selon la classification de GINA 2018. La sensibilisation aux blattes représente 69 % des PT des patients asthmatiques, isolée dans 14 % et associée à d’autres allergènes : acariens 91 %, poils de chats 15 %, moisissures 9 % et à un pollen 17 %. Le PT aux blattes était souvent positif chez 61 % des patients asthmatiques dont l’habitat est humide et en région urbaine.

Conclusion

Il ressort de cette étude qu’une sensibilisation aux blattes sans méconnaître les autres pneumallergènes peut être responsable d’une maladie asthmatique sous nos climats. Elle impose sa recherche systématique chez tout patient asthmatique au même titre que les acariens.

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© 2019  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 12 - N° 1

P. 81 - janvier 2020 Regresar al número
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