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Mise en place d’une unité de soins intensifs respiratoire temporaire lors du premier pic épidémique de la COVID-19 - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.306 
M. Patout 1, , E. Fresnel 2, A. Kerfourn 2, A. Sabil 3, J. Dupuis 4, L. Sésé 5, T. Gille 5, Y. Cohen 6, Y. Tandjaoui-Lambiotte 6, H. Nunes 1
1 Service de pneumologie, hôpital Avicenne, Bobigny, France 
2 Kernel Biomedical, Bois-Guillaume, France 
3 Philips-Respironics, Suresnes, France 
4 Asten Santé, Ivry-sur-Seine, France 
5 Service de physiologie, hôpital Avicenne, Bobigny, France 
6 Service de réanimation, hôpital Avicenne, Bobigny, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Lors du premier pic épidémique de la COVID-19, les capacités d’accueil en réanimation ont été dépassées, conduisant à une augmentation du nombre de lits. À l’hôpital Avicenne, l’augmentation de 16 à 40 lits de réanimation n’a pas permis de répondre complètement à la demande. Cela a conduit à la mise en place d’une unité de soins intensifs respiratoires (USIR) de 10 lits à l’aide de matériel d’assistance respiratoire de domicile. Notre objectif est de décrire les modalités de mise en place de cette unité.

Méthodes

Les lits d’USIR ont été localisés au sein d’un service d’orthopédie avec une infirmière pour 5 patients. Chaque chambre a été équipée d’un ventilateur Trilogy Evo (Philips-Respironics) mis à disposition par Asten Santé. L’oxygénothérapie à haut débit était délivrée à l’aide de systèmes de domicile Airvo2 (Fisher-Paykel). Chaque chambre a été équipée d’un système de surveillance continue développé spécifiquement pour cette USIR. Le système de surveillance comprenait un oxymètre de pouls (Nonin Xpod) connecté au ventilateur. À l’aide d’un driver co-développé par Philips et Kernel Biomedical, le ventilateur transmettait les données en temps réel à un ordinateur (Raspeberry Pi). L’ordinateur localisé dans la chambre transmettait en temps réel les données d’oxymétrie et de la ventilation (volume courant, fuites, fréquence respiratoire, asynchronismes) à un serveur de surveillance accessible depuis l’ensemble des postes informatiques du service et sur lequel des alarmes sonores et visuelles pouvaient être réglées de manière individuelle (Fig. 1).

Résultats

De l’identification du besoin à la mise en place de l’USIR, 12jours se sont écoulés. Un total de 38 patients a été admis au cours du mois d’avril. Les personnels paramédicaux ont reçu une formation dédiée à la prise en charge des patients de cette USIR notamment relative aux modalités techniques. Une permanence des soins sur place était assurée par l’équipe de pneumologie 24h/24. Le nombre moyen d’alarmes de désaturation (<90 %) était de : 8,1±10,0/h et le nombre moyen d’alarmes de fuites excessive (>40 L/min) était de 6,7±12,9/h, soulignant la sévérité des patients admis. Aucun événement indésirable grave lié à l’utilisation du matériel ou au système de monitoring n’est survenu.

Conclusion

La mise en place d’une USIR utilisant le matériel d’assistance respiratoire de domicile a permis d’augmenter la capacité d’accueil de patients atteints de COVID-19 très sévère sans s’accompagner d’événement indésirable grave.

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© 2020  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 145 - janvier 2021 Regresar al número
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