Embolie pulmonaire aiguë chez les patients atteints de COVID-19, une étude rétrospective multicentrique - 10/01/21
Resumen |
Introduction |
COVID-19 peut avoir un effet thrombogène, la survenue de l’embolie pulmonaire aiguë a été signalée au cours de cette maladie.
Objectif |
Décrire la fréquence de l’embolie pulmonaire (EP), ses caractéristiques cliniques chez les patients atteints de COVID-19, et identifier ses facteurs de risque. Étude rétrospective multicentrique.
Méthodes |
Tous les patients de deux hôpitaux, qui ont été admis entre le 27 mars et le 27 avril 2020, et dont la COVID-19 a été confirmée, ont été inclus. Analyse des données cliniques, biologiques et radiologiques des patients chez qui une EP avait été diagnostiquée dans la première semaine d’hospitalisation.
Résultats |
Le COVID-19 a été confirmé chez 306 patients : 248 ont été hospitalisés, et 58 ont été renvoyés à domicile. 176 ont subi un scanner thoracique, 50 ont subi un angioscanner pour une suspicion d’EP. Ce diagnostic a été confirmé chez 10 patients, 9 aux urgences, 1 au cinquième jour lors d’une détérioration malgré une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) préventive. L’EP était segmentaire/sous-segmentaire chez 7 patients (70 %). Les patients ont été traités à l’HBPM. Neuf ont eu une amélioration, 1 patient est décédé. Cinq patients présentaient des facteurs de risque de maladie thromboembolique (MTE), 1 patient présentait une prolongation du TCA et un anticoagulant circulant anti-lupique.
Conclusion |
La fréquence des EP chez les patients atteints de COVID 19 était élevée (20 %). Le diagnostic et le traitement précoces des HBPM semblent améliorer les résultats. L’indication d’une dose plus élevée de thromboprophylaxie devrait être discutée. Les facteurs de risque de MTE et l’hypercoagulabilité due à l’infection virale entraînent un dysfonctionnement des cellules endothéliales et des effets microangiopathiques.
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