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Prévalence du syndrome d’apnée obstructive du sommeil au Cameroun - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.403 
E.W. Pefura-Yone 1, , V. Poka-Mayap 2, A.D. Balkissou 3, M. Massongo 1
1 Département de médecine interne et spécialités, Yaoundé, Cameroun 
2 Service de pneumologie A, hôpital Jamot de Yaoundé, Yaoundé, Cameroun 
3 Département des sciences cliniques, FMSB, université de Ngaoundéré, Garoua, Cameroun 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Très peu d’études sont disponibles en Afrique sur l’épidémiologie du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS). L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence du SAOS et d’identifier les facteurs associés dans la population adulte camerounaise.

Méthodes

Il s’agissait d’une étude transversale communautaire réalisée dans trois régions du Cameroun de 2015 à 2018. Le SAOS a été défini par un score de STOP-BANG3 associé à une somnolence diurne excessive (score d’Epworth>10). Le modèle de régression Log binomial a été utilisé pour déterminer les rapports de prévalence (RP) bruts et ajustés afin de rechercher les facteurs associés au SAOS. Le seuil de signification a été fixé à p<0,05.

Résultats

Des 8295 sujets inclus, 55,2 % étaient de sexe féminin et leur âge médian (25e–75e percentiles) était de 39 (27–54) ans. Les prévalences de l’obésité, de l’hypertension artérielle et du diabète sucré autorapporté étaient respectivement de 22 %, 28,6 % et 2,1 %. La prévalence (IC à 95 %) du SAOS était de 2,7 % (2,3–3 %). Les déterminants du SAOS étaient la résidence à Bandjoun [rapport de prévalence ajusté (IC à 95 %) : 2,32 (1,07–5,03), p=0,033], la résidence à Douala [2,93 (1,37–6,29), p=0,006], le sexe masculin [2,53 (1,92–3,34), p<0,001], le niveau d’éducation secondaire[1,94 (1,22–3,08), p=0,005], le niveau d’éducation primaire [1,74 (1,07–2,83), p=0,027], la dyspnée [2,47 (1,86–3,28), p<0,001], les antécédents de maladie cardiaque [3,73 (2,01–6,91), p<0,001], le surpoids [1,79 (1,24–2,58), p=0,002], l’obésité [2,89 (1,98–4,20), p<0,001] et l’hypertension artérielle [2,14 (1,63–2,80), p<0,001].

Conclusion

La prévalence du SAOS au Cameroun est proche de celle rapportée dans la plupart des régions du monde. Plusieurs facteurs associés sont identifiés et devraient permettre un dépistage large de cette affection en Afrique.

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© 2020  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 184 - janvier 2021 Regresar al número
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  • Le score d’Epworth et risque cardiovasculaire : y a-t-il une corrélation ?
  • C. Benrhouma Ep Benabdejalil, M. Loukil, N. Abid, I. Badri, H. Ghrairi
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  • Anomalies des cavités cardiaques droites en cas de tabagisme chez les patients ayant un SAOS
  • H. Snène, K. Zayen, R. Tlili, H. Blibech, D. Belkhir, L. Kaabi, A. Mlik, D. Essid, A. Saidane, N. Mehiri, N. Ben Salah, B. Louzir