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Le fardeau de la maladie pulmonaire à mycobactéries non tuberculeuses (MNT) en France: une analyse du SNDS - 10/01/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2020.11.038 
R. Chiron 1, C. Andréjak 2, N. Veziris 3, M. Obradovic 4, J. Charillat 4, C. Emery 5, S. Bouée 5,
1 Service des maladies respiratoires, CRCM, Hôpital A de Villeneuve, Montpellier, France 
2 Service de pneumologie, Amiens, France 
3 Sorbonne Université, Inserm, Centre d’immunologie et des maladies infectieuses (Cimi-Paris), UMR 1135, Département de bactériologie, Hôpital Saint-Antoine, Centre National de Référence des Mycobactéries, APHP.Sorbonne Université, Paris, France 
4 INSMED, Paris, France 
5 CEMKA, Bourg La Reine, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

L’objectif de cette étude est de décrire l’épidémiologie, la prise en charge et le coût des infections bronchopulmonaires à MNT (IMNT) à partir du SNDS.

Méthodes

Une analyse rétrospective a été réalisée à partir du SNDS sur la période 2010–2017. Les patients ayant eu une IMNT ont été sélectionnés avec les codes diagnostiques CIM10 lors des hospitalisations et/ou avec l’identification de délivrances d’associations d’antibiotiques spécifiques de la pathologie. La population d’étude a été appariée (âge, genre et région) à un groupe témoin sans IMNT.

Résultats

5,628 patients MNT (hommes: 52,9 %, âge moyen=60,9 ans) ont été identifiés sur la période 2010-2017. Le taux d’incidence de la maladie est resté stable sur la période. Parmi ces patients, 1 433 (25,5 %) ont été traités par antibiotiques. Les combinaisons médicamenteuses les plus fréquentes étaient:

– Clarithromycine+Ethambutol (34,4 %),

– Clarithromycine+Rifampicine+Ethambutol (22,1 %),

– Clarithromycine+Rifampicine (10,3 %) et Clarithromycine seules (9,3 %). La proportion de patients toujours traités par antibiotiques était de 40 % à 6 mois et de 22 % à 12 mois. Les patients IMNT avaient significativement plus de comorbidités que les témoins (p<0.0001): affection chronique des voies respiratoires inférieures (34.4 %/2.7 %), autres infections pulmonaires (24.4 %/1.4 %), infection par le VIH (8,7 %/0,2 %), dénutrition lors d’une hospitalisation (22 %/2 %), cancer (5,7 %/0,4 %), mucoviscidose (3,2 %/0,0 %), reflux gastro-oesophagien (2,9 %/0,9 %), transplantation de moelle (1,3 %/0,0 %), traitement par corticoïdes (57,3 %/33,8 %). Le score moyen de l’index de comorbidité de Charlson était de 1,6 (versus 0,2 chez les témoins (p<0,0001). Un taux de mortalité à 5 ans plus important a été observé chez les cas ayant une IMNT: 19,7 % versus 5,5 % chez les témoins (p<0,0001). Un modèle de Cox ajusté sur différentes covariables sociodémographiques et de comorbidités confirme ce résultat (HR=2,8 (IC 95 %: 2,53; 3,11). La dépense totale des consommations de soins, la 1ere année faisant suite au diagnostic, dans une perspective collective, était de 24083 € chez les cas MNT versus 3402€ chez les témoins (p<0,0001).

Conclusion

Les IMNT sont des causes importantes de mortalité et de dépenses. Les patients présentent de nombreuses comorbidités. Seule une minorité de patients est traitée avec des antibiotiques et conformément aux recommandations internationales.

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© 2020  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 13 - N° 1

P. 23-24 - janvier 2021 Regresar al número
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