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Pneumopathie chronique à éosinophiles induite par la sertraline - 02/03/21

Sertraline-induced chronic eosinophilic pneumonia

Doi : 10.1016/j.rmr.2020.11.012 
P. Brancaleone a, , O. Descamps b, M. Piquet a, G. Detry c, M. Mignon d, B. Weynand e
a Service de pneumologie, centres hospitaliers Jolimont, 7100 La Louvière, Belgique 
b Service de médecine interne, centres hospitaliers Jolimont, 7100 La Louvière, Belgique 
c Laboratoire de biologie clinique, centres hospitaliers Jolimont, 7100 La Louvière, Belgique 
d Service de radiologie, centres hospitaliers Jolimont, 7100 La Louvière, Belgique 
e Service d’anatomopathologie, universitair ziekenhuis Leuven-Gasthuisberg, 3000 Leuven, Belgique 

Auteur correspondant.

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Résumé

Introduction

La sertraline fait partie des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine souvent utilisés comme traitement de première ligne dans la dépression. Plusieurs tableaux de pneumopathies interstitielles imputables à la sertraline ont été décrits.

Observation

Une patiente de 69 ans, traitée par sertraline pour une dépression sévère depuis 10 mois, a consulté pour altération de l’état général et symptomatologie respiratoire associées à une pneumopathie bilatérale. Un bilan exhaustif n’a pas mis en évidence d’étiologie infectieuse ou auto-immune ; toutefois, la biopsie pulmonaire, par voie transthoracique, a permis le diagnostic d’une pneumopathie à éosinophiles. Une toxicité pulmonaire de la sertraline est alors suspectée et celle-ci est arrêtée avec disparition de la symptomatologie et normalisation de l’imagerie thoracique.

Conclusions

Notre observation suggère la mise en cause de la sertraline, plusieurs mois après la première prise, dans le développement d’un tableau de pneumopathie chronique à éosinophiles d’installation clinique insidieuse. Étant donné la prévalence de prescription de tels médicaments, nous encourageons tout clinicien à être vigilant devant l’apparition de symptômes systémiques ou respiratoires chez des patients traités par sertraline.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Summary

Introduction

Sertraline is a selective serotonin reuptake inhibitor which is often used as first-line treatment for depression. Several patterns of interstitial lung disease attributable to sertraline have been reported in the literature.

Case report

A 69-year-old patient, who had been taking sertraline to treat severe depression for 10 months, presented with a deterioration in his general condition and respiratory symptoms found to be associated with bilateral pneumonitis. An exhaustive assessment did not reveal any infectious or autoimmune aetiology. Transthoracic lung biopsy revealed a pattern of eosinophilic lung disease. Sertraline-induced lung toxicity was then suspected and this treatment was therefore stopped. The patient's symptoms resolved and the chest imaging normalized.

Conclusions

Our observation suggests that sertraline was the cause of chronic eosinophilic pneumonia characterized by an insidious clinical presentation several months after starting the medication. Given its widespread prescription, we encourage any clinician facing this disease to pay attention to possible drug-induced origins of lung disease.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Mots clés : Sertraline, Inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, Dépression, Pneumopathie médicamenteuse, Pneumonie à éosinophiles

Keywords : Sertraline, Serotonin reuptake inhibitors, Depression, Drug-induced lung disease, Pulmonary eosinophilia


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Vol 38 - N° 2

P. 210-214 - février 2021 Regresar al número
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