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USIR : unité pivot des détresses respiratoires : une année de pandémie à SARS-CoV-2 - 25/12/21

Doi : 10.1016/j.rmra.2021.11.164 
S. Foulquier , E. Noel-Savina, S. Pontier, J. Mazieres, A. Didier
 CHU Toulouse, hôpital Larrey, Toulouse, France 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

Les unités de soins intensifs respiratoires (USIR) sont des structures prenant en charge de patients présentant une défaillance respiratoire aiguë ou chronique. C’est une structure spécialisée dans les techniques d’oxygénation et de ventilation des patients, non invasives ou invasives avec du personnel formé. Durant l’épidémie de SARS-CoV-2 l’un des points critiques de la prise en charge des patients est la saturation des lits disponibles en réanimation. Dans ce contexte les USIR apparaissent comme des unités intermédiaires spécialisées, prenant en charge uniquement la défaillance respiratoire.

Méthodes

Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, réalisée au sein de l’USIR du CHU de Toulouse durant la période allant du 1er avril 2020 au 31 avril 2021 chez des patients atteints d’une pneumopathie hypoxémiante à SARS-CoV-2 prouvée par PCR et qu’ils nécessitaient une oxygénothérapie supérieure ou égale à 6L/min pour obtenir une saturation supérieure ou égale à 92 %. Les analyses statistiques sont uniquement descriptives. Les données ont été récoltées par le dossier informatique et comprennent: âge, sexe, comorbidités, provenance et service de sortie, durée d’hospitalisation, OHD, CPAP, décubitus ventral vigil, embolie pulmonaire, décès.

Résultats

Nous avons inclus 173 patients atteints de pneumopathie à SARS-CoV-2 ayant bénéficié d’une prise en charge en USIR, avec moyenne d’âge de 61 ans, un sex-ratio était de 3 hommes pour 1 femme. La durée moyenne du séjour était de 5,7 jours. Huit patients (5 %) ont fait une embolie pulmonaire. Sur les 173 patients, 48 patients (28 %) venaient des urgences, 114 (66 %) de service de médecine traditionnelle, 10 (5,5 %) ont été transférés du service de réanimation. Deux patients ont développé un COVID nosocomial. Cent quinze patients (66 %) sont sortis vers un service traditionnel, 37 (21 %) vers la réanimation, 6 (3 %) sont sortis directement au domicile, 5 (3 %) en service de rééducation. Les patients ont bénéficié de: OHD pour 148 patients (86 %), CPAP pour 112 patients (65 %), DV vigile pour 88 patients (51 %). Trente et un patients ont nécessité une intubation durant leur séjour à l’USIR (18 %). Dix patients (5,5 %) sont décédés, dont 6 intubés. Dix patients sont décédés après le transfert en réanimation, soit un total de 11,6 %.

Conclusion

La période pandémique actuelle permet de souligner l’intérêt majeur de structures intermédiaires comme les USIR au sein des structures hospitalières avec des équipes formées aux prises en charges de la défaillance mono-organe respiratoire.

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© 2021  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 14 - N° 1

P. 120 - janvier 2022 Regresar al número
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