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Tuberculose multirésistante et VIH au Sénégal - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.260 
F.B.R. Mbaye, C. Goumbo, N. Aliou, A. Ilham , N.O. Touré
 CHNU Fann, Dakar, Sénégal 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La tuberculose est une cause majeure de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH. Elle est responsable d’environ 13 % des décès par sida dans le monde. La lutte efficace pour son éradication fait face à un obstacle de taille, l’émergence de la multirésistance. La tuberculose multirésistante demeure une menace pour la santé publique avec environ un demi-million de nouveaux cas enregistrés en 2018 dans le monde. L’objectif de cette étude était de décrire les aspects épidémiologiques, les manifestations cliniques et paracliniques de la tuberculose multirésistante chez les patients séropositifs.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale et descriptive, à partir de dossiers de patients dépistés et suivis au Sénégal pour une co-infection tuberculose multirésistante et VIH sur la période allant du 1er janvier 2010 au 31 octobre 2020.

Résultats

Sur un total de 635 patients TBMR, 23 patients étaient co-infectés TBMR-VIH dont seuls 16 correspondaient aux critères d’inclusion. L’âge moyen des patients était de 41,9 ans avec un sex-ratio de 1,29. La localisation pulmonaire de la tuberculose était prédominante (n=15) et tous les patients étaient de profil VIH1. L’altération de l’état général était constante et la toux retrouvée chez 15 patients. La recherche de BAAR dans les expectorations était positive chez 14 patients, le GeneXpert et la Culture étaient positifs chez tous les patients. L’antibiogramme montrait une monorésistance à la rifampicine chez 10 patients et une multirésistance chez 6 autres. À la radiographie du thorax de face, la zone apicale était la plus touchée (n=15) et les lésions radiologiques étaient bilatérales chez 10 patients. Le délai moyen de conversion de la culture était de 54,4jours. À l’issue du traitement, la moitié (n=8) des patients était déclarée guérie, 7 patients décédés, dont 4 avant la fin du deuxième mois de traitement et un patient avait abandonné de manière volontaire de traitement 16jours après le début de celui-ci.

Conclusion

La co-infection TBMR-VIH pose un véritable problème de santé publique. De symptomatologie polymorphe, elle est d’une mortalité redoutable malgré un traitement bien codifié.

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© 2022  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 15 - N° 1

P. 165 - janvier 2023 Regresar al número
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