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Peut-on prédire la sévérité d’une pneumopathie aiguë communautaire par un test sanguin de routine ? - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.198 
W. Jelassi , S. Toujani, N. Khezami, K. Euchi, N. Hammouda, S. Cheikhrouhou, Y. Ouahchi, M. Mjid, A. Hedhli, B. Dhahri
 Service de pneumologie, hôpital La Rabta, faculté de médecine de Tunis, université Tunis El Manar, Tunis, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Peu d’études se sont intéressées à étudier des marqueurs pronostiques rentables et facilement accessibles pour l’identification des patients présentant un risque élevé d’évolution péjorative d’une pneumopathie aiguë communautaire (PAC). L’objectif de notre étude était d’évaluer l’apport des biomarqueurs, le ratio neutrophiles/Lymphocytes (NLR), le ratio plaquettes/Lymphocytes (PLR), le ratio éosinophiles/Lymphocytes (ELR) et le ratio monocytes/Lymphocytes (MLR) dans l’évaluation de la sévérité chez les patients admis pour PAC.

Méthodes

Une étude descriptive a été menée auprès de 118 patients qui ont été admis pour une pneumopathie aiguë communautaire, sur une période de 20 mois de janvier 2022 à août 2023 au service de pneumologie-allergologie de l’hôpital universitaire La Rabta. Les données sociodémographiques, cliniques, biologiques et radiologiques ont été recueillies à partir des dossiers médicaux. Les patients ayant utilisé des corticostéroïdes par voie orale ou intraveineuse dans les 48heures précédant l’hospitalisation de référence ont été exclus.

Résultats

La population étudiée comportait 84 (71,2 %) hommes et 34 (28,8 %) femme, avec un âge moyen de 59,99±12,09 ans. Les sujets tabagiques représentaient 63 (53,4 %) patients. Une insuffisance respiratoire aiguë a été notée chez 105 (89 %) patients. Une preuve bactériologique a été obtenue chez 54 (45,8 %) patients. Les taux du NLR, PLR, MLR et ELR étaient significativement plus élevés chez les patients admis en unité de soins intensifs (23,5 vs 12,72, p=0,003 ; 733,88 vs 308,94, p<10−3 ; 1,71 vs 0,740, p<10−3 et 0,34 vs 0,11 ; p<10−3 respectivement). Ces taux étaient significativement corrélés au recours à la ventilation mécanique (p<0,01) et à une durée d’oxygénothérapie supérieure à 10jours. Le rapport ELR était significativement corrélé à l’étiologie bactérienne (r=0,22, p=0,02). Le NLR et le PLR étaient significativement corrélés à une atteinte radiologique bilatérale (r=0,225, p=0,016 et r=0,420 et p<10−3 respectivement) et à la présence d’un épanchement pleural (r=0,276, p=0,004 et r=0,407, p<10−3). Le PLR était le meilleur rapport qui prédit le risque de survenue d’embolie pulmonaire pour une valeur seuil de 454,65 avec une sensibilité de 90,9 % et une spécificité de 80 %.

Conclusion

Notre étude a permis d’identifier des marqueurs simples et peu coûteux prédictifs de la sévérité d’une PAC. Le PLR semble être un biomarqueur promettant dans la prédiction de la survenue d’une embolie pulmonaire.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 109 - janvier 2024 Regresar al número
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