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Prescription des biothérapies dans l’asthme sévère en vie réelle : l’expérience du CHI de Créteil - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.018 
A. Boudjemaa, H. Goussault , B. Douvry, B. Maitre, F. Viñas, G. Mangiapan
 Service de pneumologie, centre hospitalier intercommunal de Créteil, Créteil, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’asthme sévère fait partie des maladies respiratoires pour lesquelles il y a eu une révolution de prise en charge avec l’arrivée des biothérapies. Cependant, le choix du traitement le plus adapté est parfois difficile. Afin de mieux comprendre les prescriptions de biothérapie en vie réelle, une évaluation régulière des pratiques est primordiale. L’objectif est de décrire notre population d’asthmatiques sévères sous biothérapie.

Méthodes

Analyse rétrospective des caractéristiques de tous les patients ayant reçu au moins une biothérapie pour asthme sévère au sein du service de pneumologie du Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil.

Résultats

Entre janvier 2005 et février 2023, 194 (79 %) patients sur les 246 suivis pour asthme sévère ont reçu au moins une biothérapie. Cinquante-six pourcent de femmes; 30 % de début de la maladie avant 12 ans,15 % entre 12 et 20 ans et 42 % entre 20 et 50 ans; 38 % de fumeurs ou sevrés avec une consommation moyenne à 18PA. Il s’agit à 70 % d’asthmes allergiques, et à 84 % d’asthmes éosinophiliques (seuil>=150). Le VEMS moyen est de 78 %, et l’ACT moyen de 14. Le taux d’exacerbation avant la prise en charge est de 3,6/patient/an. Les comorbidités principales sont : PNS 44 %, obésité 31 %, RGO 29 %, SAS 22 %, intolérance aux AINS 18 % et ABPA 4 %. Trente et un pourcent des patients avaient une corticothérapie orale au début de la biothérapie et elle a pu être arrêtée pour 60 % d’entre eux. Vingt-quatre pourcent des patients ont été présentés en RCA locale ou régionale. Les patients ont reçu en moyenne 1,5 biothérapie. Cinquante-six pourcent des patients n’ont reçu qu’une seule biothérapie, 34 % 2 biothérapies et 10 %>=3 biothérapies. Le changement de traitement s’est effectué dans un délai moyen de 29 mois après son instauration. L’OMALIZUMAB a été utilisé 130 fois (quasi exclusivement en 1ère ligne), le DUPILUMAB 68 fois, le MEPOLIZUMAB 63 fois et le BENRALIZUMAB 41 fois. À la fin du recueil, 75 % des patients sont toujours sous biothérapie. Trente-sept patients (19 %) ont présenté au moins un effet secondaire, responsable de l’arrêt du traitement pour 10 patients. Neuf femmes ont eu une grossesse sous biothérapie, toutes déclarées au CRAT. La biothérapie a pu être arrêtée chez 10 patients du fait du bon contrôle, tous sous OMALIZUMAB en première ligne. Le traitement a été arrêté en moyenne au bout de 71 mois. Il a été nécessaire pour 6 patients de reprendre une biothérapie (OMALIZUMAB 5; DUPILUMAB 1) dans un délai moyen de 31 mois après l’arrêt.

Conclusion

Soixante-dix-neuf pourcent des patients suivis pour asthme sévères reçoivent une biothérapie. Il serait utile de comprendre l’absence de prescription pour les autres. Quarante-quatre pourcent des patients ont eu au moins un changement de biothérapie. Une réévaluation régulière des patients est indispensable pour détecter une inefficacité ou décider d’une meilleure biothérapie en cas de non contrôle de l’asthme ou de ses comorbidités.

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Vol 16 - N° 1

P. 11-12 - janvier 2024 Regresar al número
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  • Devenir à l’âge adulte des patients asthmatiques sévères traités par biothérapie en pédiatrie
  • C. Ladoux, M. Mittaine, L. Guilleminault
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  • Implication des médecins généralistes dans la prise en charge de l’asthme
  • H. Blibech, S. ElFidha, M.A. Klabi, H. Snene, D. Belkhir, S. Derouiche, S. Belkhir, M. BenAbdallah, N. Mehiri, S. Belhaj, N. Ben Salah, B. Louzir

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