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Apport de la bronchoscopie dans le diagnostic du kyste hydatique pulmonaire - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.207 
F. Haouassia , N. Zaghba, K. Chaanoun, H. Harraz, H. Benjelloun, N. Yassine
 Service des maladies respiratoires, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

L’hydatidose pulmonaire est une infection parasitaire accidentelle de l’homme due au Taenia Echinococcus granulosis. Elle constitue un véritable problème de santé publique au Maroc. Le diagnostic est en général facile et ne nécessite pas d’exploration endoscopique sauf dans les cas où le tableau radio-clinique et immunologique est peu évocateur.

Méthodes

Nous rapportons une étude rétrospective étalée sur 16 ans portant sur 220 cas de kystes hydatiques pulmonaires colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca et qui ont tous bénéficié d’une bronchoscopie.

Résultats

Nous rapportons une étude rétrospective étalée sur 16 ans portant sur 220 cas de kystes hydatiques pulmonaires colligés au service des maladies respiratoires du CHU Ibn Rochd de Casablanca et qui ont tous bénéficié d’une bronchoscopie. La moyenne d’âge était de 41 ans, avec une légère prédominance féminine (51 %). Le délai moyen de consultation était de 6 mois. La symptomatologie clinique était faite de : douleur thoracique dans 86 % des cas, toux dans 80 %, hémoptysie dans 41 % et d’hydatidoptysie dans 16 %. Le téléthorax a objectivé une opacité homogène dans 61 %, une image hydroaérique dans 19,2 % et un aspect en lâcher de ballons dans 11 %. La TDM thoracique réalisée dans 95 % des cas, a mis en évidence un kyste hydatique sain dans 47 %, remanié dans 29 % et rompu dans la plèvre dans 24 %. La bronchoscopie a visualisé des membranes hydatiques dans 23 % des cas, un état inflammatoire dans 31 % et elle était normale dans 46 %. La recherche de scolex était positive dans 15,5 % des cas. La sérologie hydatique était positive dans 56 % des cas. Le traitement était chirurgical dans 88 % cas et médical dans 12 % des cas. L’évolution était bonne dans 99 %.

Conclusion

Nous insistons sur l’intérêt de la bronchoscopie dans le diagnostic positif du kyste hydatique pulmonaire surtout quand il est rompu ou remanié.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 112-113 - janvier 2024 Regresar al número
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  • L’apport de la bronchoscopie souple dans le diagnostic du kyste hydatique pulmonaire
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