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Facteurs pronostiques du syndrome cave supérieur néoplasique - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.262 
M.A. Eddahioui , O. Abouobayd, O. Fikri, L. Amro
 Labo LRMS, FMPM, UCA, service pneumologie, CHU de Mohammed VI, hôpital Arrazi, Marrakech, Maroc 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le syndrome cave supérieur (SCS) est la conséquence de l’interruption partielle ou totale du retour veineux cave supérieur, qui est responsable d’une présentation clinique quasi-constante. Les étiologies sont très variées, essentiellement malignes.

Méthodes

C’est une étude rétrospective, descriptive et monocentrique incluant 22 cas de syndrome cave supérieur néoplasique hospitalisés au service de pneumologie CHU Mohammed VI entre janvier 2019 et mai 2022.

Résultats

Notre population est caractérisée par la prédominance du genre masculin dans 86,4 % des cas avec une moyenne d’âge de 56,45 ans. La survie moyenne de nos patients était de 14 mois avec des extrêmes allant de 3 à 38 mois. Elle était variable selon : le genre avec une survie plus longue chez les femmes que chez les hommes (16 mois vs 9 mois), le profil tabagique avec 8,5 mois chez les tabagiques, 18 mois chez les non tabagiques et 10,5 mois chez les tabagiques sevrés. Les patients exposés à la fumée de bois avaient une survie de 10 mois vs 15 mois chez les patients sans antécédent particulier. Toutefois, l’âge de découverte influençait la survie (soit 16,5 mois chez les sujets d’âge ≤ 60 ans vs 6,5 mois pour les âgés de plus de 60 ans. La durée de survie était plus raccourcie chez les sujets maigres 9 mois vs 16,5 mois chez les obèses. Un OMS ≥ 2 était observée surtout chez nos sujets tabagiques, et associé au même taux de survie de 8,5 mois vs 22 mois pour les patients en bon état général avec OMS<2. Les sujets ayant un SCS secondaire à un cancer bronchopulmonaire non à petites cellules avaient une survie plus longue que ceux ayant un SCS secondaire à un cancer à petites cellules (13 mois vs 6,5 mois). Les patients traités par traitement symptomatique fait d’une corticothérapie, anticoagulation, ±antibiothérapie, précocement avaient une survie plus longue, comparant aux autres malades qui n’ont rien reçu ou ont reçu le traitement tardivement (16 mois vs 7 mois). Toutefois, les malades traités par une radiothérapie thoracique curative et/ou chimiothérapie avaient une survie plus prolongée que ceux non traités (17,5 mois vs 7 mois). Les SCS récidivants étaient associés à une survie plus courte, soit 7 mois vs 11,5 mois, avec un taux de mortalité intra-hospitalière nulle dans notre série.

Conclusion

Le SCS néoplasique, survenant surtout dans le cadre d’un cancer bronchopulmonaire dans notre série, a un pronostic réservé. Toutefois, l’évolution et la survie restent variables selon plusieurs facteurs tels que les antécédents, le délai de diagnostic, l’état général, la dénutrition, le type histologique de la néoplasie sous-jacente et la rapidité de la prise en charge thérapeutique. D’où l’intérêt de la connaissance de tous ces facteurs afin d’agir précocement sur les paramètres modifiables.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 134-135 - janvier 2024 Regresar al número
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  • Le cancer bronchique primitif du sujet jeune, évaluation clinique et moléculaire : étude rétrospective portant sur 70 patients
  • F. Ziane, R. Boucetta, A. Zitouni
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