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Étude descriptive sur la prise en charge des pneumothorax : analyse de 96 cas à l’hôpital de Rouiba, Alger - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.274 
A. Bouz 1, 2, , H.I. Benlaoukli 1, 2, S. Behbeh 1, 2, A. Ketfi 1, 2
1 Service de pneumo-phtisio-allergologie, hôpital de Rouiba, Alger, Algérie 
2 Faculté de médecine, université d’Alger 1, Algérie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les pneumothorax (PNO), qu’ils soient spontanés, traumatiques ou iatrogènes, requièrent une prise en charge similaire comprenant le drainage, l’exsufflation ou la chirurgie. Toutefois, il existe un risque de survenue de complications au cours de l’hospitalisation, ce qui peut pousser à un surcoût supplémentaire, cette étude vise à examiner les paramètres influençant la prise en charge des PNO, afin d’adapter les approches selon l’évolution des moyens et des recommandations.

Méthodes

Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective menée dans le Service de pneumologie de l’hôpital de Rouiba à Alger, sur une période de 2 ans (juin 2021 à juin 2023).

Résultats

L’échantillon étudié compte au total 96 cas, avec un sexe-ratio 6,28 (83/13), un âge moyen de 46,5 ans (17–86 ans) et un poids moyen de 63,04 kg (42–100kg). Le pourcentage de fumeurs est de 73 %. Ils sont tous de sexe masculin, soit 84 % des hommes sont des fumeurs. Le premier trimestre de l’année 2022 a connu le plus grand nombre d’admissions avec 45,8 % des patients reçus durant cette période. Les patients aux antécédents de PNO représentent 12,5 % des cas (12 patients). Le symptôme ayant conduit à l’investigation du PNO était une douleur thoracique dans 79 % des cas (76 patients) et une dyspnée dans 12,5 % des cas. Un tableau de détresse respiratoire avec une SpO2 inférieure à 90 % a été présenté par 9,3 % des patients (9 cas). Ce qui a conduit à un cas de décès avant la procédure de drainage. L’examen radiologique a objectivé un PNO total chez 73 % des patients (73 cas), partiel chez 7 patients, et un hydroPNO chez 1 autres, en plus d’un cas de pneumomédiastin. Le PNO était droit dans 54 cas (56 %). Le PNO a été classé comme refoulant chez 45 patients (48 % des cas), dont 42 cas de PNO spontané primitif (PSP) et 46 cas de pneumothorax spontané secondaire (PSS). Un drainage a été réalisé chez 82 patients (85 %), tandis que 9 ont subi une exsufflation (9,3 %) et 7 autres ont été placés sous surveillance. Parmi les patients drainés, 72 avaient présenté un poumon à la paroi après l’arrêt du bullage (88 %). La durée moyenne du bullage était de 2,83jours. L’épreuve de clampage a été faite chez tous les patients drainés. Un décollement est survenu chez 3 patients (3,6 %). Une récidive a été constatée après un mois chez 7 autres patients (7,3 %), parmi lesquels un patient a expérimenté un PNO controlatéral et 3 ont développé un PNO chronique. Une tomodensitométrie (TDM) thoracique a été réalisée chez 23 patients après le traitement. Les résultats sont revenus en faveur d’une fibrose chez 7 patients, d’emphysème chez 12 autres et de lésions séquellaires chez les 7 derniers. Durant l’hospitalisation, un emphysème sous-cutané a été observé dans 16 cas après drainage (19 % des cas). La durée moyenne d’hospitalisation est de 11,04jours. On note aussi la survenue d’une seule complication a type d’hémopneumothorax.

Conclusion

Le PNO est plus fréquent chez les hommes. Il est souvent primitif chez les personnes jeunes et secondaire chez les plus âgés. La guérison sans séquelles est possible avec une prise en charge efficace. Cependant, ça peut nécessiter une longue durée d’hospitalisation, d’où la nécessité de disposer de moyens pour un diagnostic plus rapide et moins coûteux (échographie thoracique) permettant une prise en charge conservatrice.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 139-140 - janvier 2024 Regresar al número
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