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Profil tabagique des jeunes médecins tunisiens - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.437 
R. Kaddoussi 1, A. Ghourabi 1, , M. Kacem 2, M. Gaddour 2, H. Rejeb 3, B. Karaborni 3, L. Loued 1, A. Ben Saad 1, M. Ayedi 1, A. Zaara 1, S. Ksissa 1, S. Joober 1, N. Rouetbi 1, S. Cheikhm’hamed 1
1 Service de pneumologie, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 
2 Service de médecine communautaire, CHU Fattouma Bourguiba, Monastir, Tunisie 
3 Service de pneumologie IBN Nafis, CHU Abdurahmen Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le tabagisme est un fléau qui menace la santé publique. En Tunisie, environ 25 % de la population adulte utilise actuellement une forme ou une autre de produits de tabac, y compris les médecins. L’objectif de cette étude est de déterminer le profil des jeunes médecins tabagiques.

Méthodes

Il s’agit d’une étude transversale analytique incluant les résidents en médecine exerçants au sein des CHU Fattouma Bourguiba Monastir et CHU Taher Sfar Mahdia et basée sur leurs réponses aux formulaires, entre octobre et décembre 2022.

Résultats

Au total, 301 résidents en médecine ont été inclus. L’âge moyen était de 27,7 ans. Le sex-ratio était de 0,6. Le nombre total des fumeurs actifs et sevrés au moment de notre étude était de 155 cas soit une prévalence de 51,5 %. La moyenne d’âge de la première cigarette a été de 19,4±2,4 ans avec des extrêmes allant de 13 à 30 ans. La consommation moyenne de tabac était de 7 paquets/année (PA)±3 avec un maximum de 30 PA. Le type de tabac le plus fréquemment consommé était la cigarette (67 %) suivi par la cigarette électronique et le narguilé (15 % et 18 %). Les raisons d’initiation au tabac étaient le stress (65 %), l’ennui (40 %), la curiosité (23 %), l’imitation des autres (18 %) et l’exploration de l’interdit (11 %). La dépendance à la nicotine était plus fréquemment moyenne (31 % des cas). Trois-quarts des fumeurs actifs ont tenté au moins une fois l’arrêt du tabac. Les principales causes motivant l’arrêt de tabac chez les résidents étaient le fait d’avoir un antécédent familial de complications de tabac dans 33,9 % et des causes économiques dans 12,3 %.

Conclusion

Le tabac est une drogue avec un pouvoir addictif très important. Le nombre de jeunes médecins fumeurs n’est pas négligeable. Le personnel hospitalier doit s’impliquer davantage dans la lutte antitabac.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 212 - janvier 2024 Regresar al número
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  • État des connaissances des parents tunisiens sur le tabagisme passif des enfants
  • S. Rejeb, H. Mrassi, I. Moussa, N.E. Jallouli, L. Ben Hmida, A. Benzarti, I. Sahnoun, L. El Gharbi
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  • Évaluation de la pratique des jeunes médecins du conseil minimal
  • R. Kaddoussi, A. Ghourabi, M. Gaddour, M. Kacem, A. Ben Saad, L. Loued, S. Ksissa, A. Zaraa, M. Ayedi, S. Joober, N. Rouetbi, S. Cheikhm’hamed

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