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Profil des patients porteurs d’un cancer bronchique non à petites cellules avancé présentant un contrôle prolongé sous immunothérapie : résultats de la cohorte BREATH - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.551 
S. Deslais 1, C. Pierre 1, T. Goter 1, C. Giordanengo 1, M. Lester 2, Y. Le Guen 1, 3, H. Lena 1, 3, C. Ricordel 1, 3,
1 Service de pneumologie, CHU Pontchaillou, Rennes 
2 Service de Pharmacie, CHU Pontchaillou, Rennes 
3 Inserm U1242 COSS, CLCC Eugène-Marquis, Rennes 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires ont révolutionné la prise en charge des cancers bronchiques non à petites cellules avancés (CBNPC). La proportion de patients « long survivants » est estimée entre 8 et 16 % selon les études. Cette population de patients, dont il n’existe pas de définition consensuelle, reste mal décrite.

Méthodes

L’étude BREATH est une étude observationnelle rétrospective monocentrique incluant tous les patients porteurs d’un CBNPC avancé traités par immunothérapie et présentant une maladie contrôlée pendant au moins 12 mois après la première injection d’immunothérapie sur la période du 01/01/2015 au 01/08/2020. L’objectif principal était la description des caractéristiques cliniques de cette population.

Résultats

Parmi les 399 patients éligibles, l’étude a inclus 49 patients. Après 51 mois de suivi médian, la médiane de SSP ou de SG n’est pas atteinte. À 36 mois, la SSP était de 64,7 % et la SG de 91,6 %. Les patients ayant reçu un schéma complet d’immunothérapie (2ans) ont eu une meilleure SSP (HR 0,046 ; IC à 95 % [0,14–0,98] ; p=0,03) que ceux ayant reçu un schéma incomplet (<2ans). Le taux d’albumine≥35g/L à l’initiation de l’immunothérapie était le seul facteur associé à une SSP prolongée en analyse multivariée (HR 0,2 ; IC à 95 % [0,04–0,89] ; p=0,035). La présence de maladie métabolique résiduelle à la fin du schéma d’immunothérapie ou une éventuelle radiothérapie complémentaire sur les résidus hypermétaboliques n’a pas d’impact significatif sur la SSP.

Conclusion

Les patients porteurs d’un CBNPC avancé et présentant un contrôle prolongé sous immunothérapie représentent 12,3 % des patients de notre cohorte de vie réelle. La survie de ces patients est exceptionnellement longue et témoigne d’un changement de paradigme dans nos pratiques. La conduite d’un schéma d’immunothérapie complet (2ans) semble associée à une meilleure SSP.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 264 - janvier 2024 Regresar al número
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  • Influence de l’expression de PD-L1 sur la survie globale des patients atteints de CBNPC métastatique avec mutation EGFR, traités en première ligne avec l’osimertinib
  • P. Thomas, G. Herbreteau, C. Sagan, J. Raimbourg, M. Denis, E. Pons-Tostivint
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