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Exacerbations de bronchopneumopathie chronique obstructive et évènements cardiovasculaires : analyses descriptives des données du PMSI - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.043 
M. Zysman 1, , N. Poccardi 2, C. Fabry-Vendrand 2, K. Rhodes 3, O. Bretin 4, A. Rey 4, C. Collin 4, C. Nordon 3, V. Aboyans 5
1 Service des maladies respiratoires, CHU de Bordeaux, hôpital Haut Lévêque, Pessac, France 
2 Medical, AstraZeneca, Courbevoie, France 
3 Global BPM, AstraZeneca, Cambridge, UK 
4 Real World Solution, IQVIA opérations, Courbevoie, France 
5 Service de cardiologie, CHU de Limoges, Limoges, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Le risque d’événements cardiovasculaires (ECV) sévères augmente à la suite d’une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (BCPO). L’objectif était de décrire les caractéristiques des patients atteints de BPCO hospitalisés pour un ECV suivant une exacerbation de BPCO, et la temporalité entre ces évènements.

Méthodes

Cette étude incluait des patients:

– avec un diagnostic de BPCO identifié dans la base nationale hospitalière du Programme de Médicalisation de Systèmes d’Information (PMSI) entre le 01/01/2013 et le 31/12/2019;

– âgés de ≥40 ans;

– hospitalisés pour ECV entre 2018 et 2019;

– ayant également été hospitalisés pour une exacerbation de BPCO dans les 6 mois précédant l’ECV.

Cette population a été décrite en termes de caractéristiques socio-démographiques, type d’ECV survenu et délai entre exacerbation de BPCO et ECV.

Résultats

Entre 2013 et 2019, 1 253 391 patients atteints de BPCO ont été identifiés, parmi lesquels 9 840 patients (0,8 %) ont été hospitalisés entre 2018–2019 pour un ECV qui était précédé d’au moins une exacerbation de BPCO dans les 6 mois. La moyenne d’âge de cette sous-population était de 77 ans (écart-type 11 ans), avec 67 % d’hommes et 33 % avec un fort indice de désavantage social. Parmi ces patients, 3 148 (32 %) ont été hospitalisés au moins une fois en réanimation pour la prise en charge d’une exacerbation de BPCO dans les 6 mois précédant leur ECV. En termes d’ECV, 950 (10 %) ont conduit au décès du patient à l’hôpital. Parmi les ECV non-fatals (n=8890), 5 363 (60 %) étaient une décompensation d’insuffisance cardiaque, 1 001 (11 %) un syndrome coronarien aigu et 828 (9 %) une fibrillation atriale. L’hospitalisation pour exacerbation de BPCO avait tendance à survenir lors du mois précédant l’ECV, et particulièrement lors de la première semaine précédente (Fig. 1).

Conclusion

Les ECV post exacerbation de BPCO sont des évènements graves, conduisant au décès du patient à l’hôpital dans 10 % des cas. Ils surviennent chez des patients fragiles, hospitalisés pour un tiers d’entre eux au moins une fois en réanimation pour la prise en charge d’une exacerbation de BPCO dans les 6 mois précédant leur ECV. La majorité des ECV apparaissaient dans la première semaine suivant l’exacerbation de BPCO, suggérant la nécessité d’une surveillance médicale rapprochée et immédiate au décours d’une hospitalisation pour exacerbation sévère de BPCO.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 27 - janvier 2024 Regresar al número
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