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Effet de la réadaptation respiratoire sur le contrôle de l’asthme sévère - 09/01/24

Doi : 10.1016/j.rmra.2023.11.089 
E. Margoline 1, , E. Cailliau 2, S. Gephine 3, 4, S. Fry 5, 6, O. Le Rouzic 5, J.M. Grosbois 4, C. Chenivesse 5, 6
1 University Lille, CHU Lille, Lille, France 
2 Biostatistics Department, CHU Lille, 59000 Lille, France 
3 University Lille, University Artois, University Littoral Côte D’opale, ULR 7369-Urepsss- Lille, France 
4 FormAction Santé, Pérenchies, France 
5 University Lille, CHU Lille, CNRS, Inserm, Institut Pasteur de Lille, U1019 - UMR 9017-CIIL-Center for Infection and Immunity of Lille, Lille, France 
6 CRISALIS, F-CRIN Inserm network, France 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Dans l’asthme sévère, la réadaptation respiratoire (RR) est efficace pour améliorer la capacité d’exercice et la qualité de vie, mais son effet sur le contrôle de l’asthme, le risque d’exacerbations sévères et le recours aux corticoïdes oraux est inconnu. L’objectif de ce travail est d’étudier l’effet de la RR sur le contrôle de l’asthme, la fréquence des exacerbations sévères et l’exposition aux glucocorticoïdes ainsi que les symptômes d’hyperventilation, d’anxiété et de dépression dans l’asthme sévère.

Méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective et inclus des patients souffrant d’asthme sévère qui avaient suivi un programme de RR à domicile. Le contrôle de l’asthme, évalué par l’Asthma Control Test (ACT), les symptômes d’hyperventilation évalués par le score de Nijmegen et les symptômes d’anxiété et de dépression évalués par l’échelle Hospital Anxiety and Depression scale (HAD) ont été comparés entre le début (M0) et la fin de la RR (M2) ainsi qu’à 6 et 12 mois après RR (M8 et M14) en utilisant un modèle linéaire mixte. Le taux annuel d’exacerbations sévères et la dose cumulée de corticoïdes oraux ont été comparés entre l’année précédant et suivant la RR.

Résultats

Nous avons inclus 50 asthmatiques sévères. Le score ACT est passé de 11,0 à 13,5 à M2 (p<0,001), 14,0 à M8 (p=0,007) et 15,0 à M14 (p=0,015). Dans l’année suivant la RR, le nombre d’exacerbations sévères a été réduit de 50% (p=0,007) et la dose cumulée de glucocorticoïdes de 46,4% (p=0,001). Les scores de Nijmegen, HAD-A et HAD-D diminuaient également de manière significative après RR.

Conclusion

La RR à domicile est bénéfique sur le contrôle de l’asthme, la fréquence des exacerbations sévères et l’exposition aux glucocorticoïdes, ce qui suggère qu’elle pourrait être envisagée dans le cadre de la prise en charge de l’asthme sévère non contrôlé.

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© 2023  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 16 - N° 1

P. 54-55 - janvier 2024 Regresar al número
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