Rapport neutrophiles-lymphocytes dans la tuberculose pulmonaire : rôle pronostique et évolutif - 09/01/24
Resumen |
Introduction |
Le rapport neutrophiles/Lymphocytes (NLR) est un biomarqueur pronostique impliqué dans plusieurs pathologies inflammatoires. Peu d’études se sont intéressées à l’impact du NLR sur la tuberculose pulmonaire (TBC) Le but de cette étude était d’étudier le rôle du NLR dans l’évolution et le pronostic des patients atteints de TBC.
Méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective ayant inclus 200 patients hospitalisés pour une TBC confirmée durant la période entre 2017 et 2023. Les données cliniques et de la numération formule sanguine à l’admission ont été recueillies des dossiers médicaux. Une valeur seuil du rapport NLR a été définie par un rapport NLR>3,5 en analysant la courbe ROC qui a montré l’air sur la courbe de 57% [59%–70] IC95% pour une sensibilité de 70% et spécificité de 63%. Deux groupes ont été individualisés: G1: NLR>3,5(n=133 patients); G2: NLR≤3,5 (n=67 patients).
Résultats |
L’âge moyen des deux groupes était comparable avec une moyenne d’âge de 47,92±16,9 ans. Le sexe ratio était de 0,23 dans le G1 vs 0,45 (p=0,034). Soixante-seize pourcents des patients étaient tabagiques. Les patients du G1 avec une consommation moyenne de 23,91 PA vs 18,76 PA (p=0,008, r=0,196). Les principales comorbidités retrouvées étaient un diabète dans 26% des cas, hypertension artérielle dans 17% des cas et dilatation des bronches dans 7% des cas sans différence significative. Neuf patients du G1 avaient une BPCO (p=0,015; r=0,172). Onze patients du G1 étaient au stade d’insuffisance respiratoire chronique (p=10-3). Tous les patients étaient symptomatiques avec un délai moyen de consultation de 53,74jours dans G1 vs 60,37jours dans G2 (p=0,07). Une détresse respiratoire a été notée dans 12 cas (7 cas dans G1 vs 4 cas dans G2; p=10–3). Les patients de G1 avaient un IMC plus bas (p=0,041) et une CRP plus élevée (99,24 vs 62,47; p=10–3). La radiographie thoracique a montré la prédominance des nodules dans le G1 (p=0,008). Un retard de négativation des recherches du BK était plus marqué dans le G1 (p=0,001). L’évolution au long cours était marquée par la survenue d’accident thromboembolique dans 14% des cas (82% dans G1 vs 18% dans G2; p=0,048. La durée du traitement antituberculeux était plus prolongée dans le G1 (6,55 mois vs 6,08 mois, p=0,002).
Conclusion |
Notre étude a montré que le NLR était corrélé à la sévérité de la maladie et à l’évolution défavorable. Des études sur des échantillons plus larges sont nécessaires.
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Vol 16 - N° 1
P. 74 - janvier 2024 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?