Description préliminaire d’une cohorte de 1164 EFX pour COVID long - 12/01/25

Resumen |
Introduction |
L’EFX est l’exploration privilégiée pour analyser et comprendre les désordres physiologiques et les symptômes persistants au décours du COVID (c.-à-d., COVID long). Les études préalables ont essentiellement concerné des cohortes monocentriques et d’effectif limité (n<120) au risque de singularités liés au recrutement, à la méthodologie de réalisation du test, et à la façon dont les résultats sont restitués par les différents constructeurs d’ergospiromètres.
Méthodes |
L’application Saas CPET-Studies a permis de récupérer les données mesurées cycle à cycle provenant de fichiers d’export provenant de divers ergospiromètres ; puis de calculer et moyenner les variables d’intérêts en les ajustant avec la puissance effectuée selon le protocole incrémental utilisé (rampe ou palier). De plus, les mesures enregistrées à chaque cycle respiratoire devraient permettre de modéliser la cinétique des variables permettant d’explorer une éventuelle plus-value diagnostique par rapport aux valeurs exprimées à des puissances fixes. Dès lors, nous décrirons les réponses physiologiques d’exercice après avoir constitué des sous-groupes homogènes à partir des données cliniques (IMC, gravité du COVID aiguë, activité physique quotidienne, symptômes persistants).
Résultats |
Au total, 1164 patients ont réalisé une EFX dans 27 centres, en moyenne 357 jours après un COVID aiguë majoritairement contracté en 2020 (46 %) et 2021 (35 %) puis 2022 (17 %). L’âge moyen était de 51,9±14 ans, plus jeune chez les femmes (49,7 vs 54,6 ans) cependant plus représentées (55,4 % de la population globale). Les sujets avaient un IMC élevé 27,6±5,8 (H : 28±5 vs F : 27,3±6,5) et une fonction respiratoire normale tandis que la Dlco était abaissée (75,8±17 % pred.). Seulement 40,6 % des sujets était indemnes de comorbidités tandis que 26% en cumulait au moins 2.
Quarante-cinq pour cent des sujets ne pratiquait aucune activité physique mais l’on décomptait 9 % de sujets très sportifs et 46 % de sujets actifs. Un score de gravité mixant l’étendue des images au scanner et le recours à l’oxygénothérapie ou VNI permettait de constater que les hommes étaient significativement plus sévères (H : 2,81±3 ; F : 1,21±2).
Le VO2max et la FCMax exprimé en % des valeurs prédites était situé respectivement à 78,7±29 % et 83,8±12 % sans différences entre H et F.
Conclusion |
Grâce à la mobilisation d’un réseau d’investigateurs motivés, le grand nombre de données colligées devrait permettre de constituer des sous-groupes basés sur des critères cliniques et ainsi de mettre en évidence des réponses physiologiques discriminantes.
De plus, la modélisation de la dysrythmie ventilatoire, fréquemment observée au cours du COVID long, pourrait permettre de décrire et de quantifier les différentes modalités de « breathing disorders » rencontrés au cours d’autres pathologies.
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