Suscribirse

Description préliminaire d’une cohorte de 1164 EFX pour COVID long - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.314 
D. Debeaumont 1, F. Rannou 2, Y. Martinat 3, I. Guerreiro 4, M.A. Metges 5, M. Coudurier 6, F. Aubourg 7, T. Hua 7, A. Chambellan 8, J. Frija-Masson 9, J.C. Glérant 10, T. Gille 11, A. Beurnier 12, F. Herengt 13, J. Pradelli 14, A. Kotti 15, A. Lino 16, E. Thiesset 17, R. Barthes 18, S. Guillot 19, N. Chouri 20, F. Krim 21, G. Gonzales 22, J. Levesque 23, L. Plantier 24, H. Ouksel 25, H. Jugmann 26, A.C. Jonvel 27, P. Laveneziana 28, F. Costes 2, S. Lambert-Lacroix 29, F. Peronnet 30, B. Aguilaniu 28, 31,
1 CHU de Rouen, Rouen, France 
2 CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, France 
3 Centre Parot, Lyon, France 
4 HUG, Genève, Suisse 
5 CHU de Brest, Brest, France 
6 CHU Sud Grenoble, Grenoble, France 
7 CHU Cochin, AP–HP, Paris, France 
8 Hôpital Saint-Philibert, Lille, France 
9 CHU Bichat – Claude-Bernard, Paris, France 
10 CHU L.-Pradel, Lyon, France 
11 CHU Avicennes, Paris, France 
12 CHU Kremlin-Bicêtre, Paris, France 
13 Centre de réadaptation cardiorespiratoire, Dieulefit, France 
14 CHU de Nice, Nice, France 
15 Clinique Saint Paul/Marie, Martinique 
16 Centre réadaptation de Bayère, Bayère, France 
17 CHU Amiens-Picardie, Amiens, France 
18 CHU Purpan, Toulouse, France 
19 CHU Pontchaillou, Rennes, France 
20 Cab. Pneumo Sud, Échirolles, France 
21 Corbie, Amiens, France 
22 Centre réadaptation Marguerite-Boucicaut, Chalon-sur-Saône, France 
23 Hôpital Maisonneuve, Montreal, Canada 
24 CHU hôpital Bretonneau, Tours, France 
25 CHU d’Angers, Angers, France 
26 ATRIR-Santé, Nyons, France 
27 Polyclinique Les Bleuets, Reims, France 
28 CHU La Pitié-Salpêtrière, Paris, France 
29 Grenoble University, Grenoble, France 
30 University of Montreal, Montreal, Canada 
31 HYLAB, 14, rue Jean-Bocq, Grenoble, France 

Auteur correspondant.

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
Artículo gratuito.

Conéctese para beneficiarse!

Resumen

Introduction

L’EFX est l’exploration privilégiée pour analyser et comprendre les désordres physiologiques et les symptômes persistants au décours du COVID (c.-à-d., COVID long). Les études préalables ont essentiellement concerné des cohortes monocentriques et d’effectif limité (n<120) au risque de singularités liés au recrutement, à la méthodologie de réalisation du test, et à la façon dont les résultats sont restitués par les différents constructeurs d’ergospiromètres.

Méthodes

L’application Saas CPET-Studies a permis de récupérer les données mesurées cycle à cycle provenant de fichiers d’export provenant de divers ergospiromètres ; puis de calculer et moyenner les variables d’intérêts en les ajustant avec la puissance effectuée selon le protocole incrémental utilisé (rampe ou palier). De plus, les mesures enregistrées à chaque cycle respiratoire devraient permettre de modéliser la cinétique des variables permettant d’explorer une éventuelle plus-value diagnostique par rapport aux valeurs exprimées à des puissances fixes. Dès lors, nous décrirons les réponses physiologiques d’exercice après avoir constitué des sous-groupes homogènes à partir des données cliniques (IMC, gravité du COVID aiguë, activité physique quotidienne, symptômes persistants).

Résultats

Au total, 1164 patients ont réalisé une EFX dans 27 centres, en moyenne 357 jours après un COVID aiguë majoritairement contracté en 2020 (46 %) et 2021 (35 %) puis 2022 (17 %). L’âge moyen était de 51,9±14 ans, plus jeune chez les femmes (49,7 vs 54,6 ans) cependant plus représentées (55,4 % de la population globale). Les sujets avaient un IMC élevé 27,6±5,8 (H : 28±5 vs F : 27,3±6,5) et une fonction respiratoire normale tandis que la Dlco était abaissée (75,8±17 % pred.). Seulement 40,6 % des sujets était indemnes de comorbidités tandis que 26% en cumulait au moins 2.

Quarante-cinq pour cent des sujets ne pratiquait aucune activité physique mais l’on décomptait 9 % de sujets très sportifs et 46 % de sujets actifs. Un score de gravité mixant l’étendue des images au scanner et le recours à l’oxygénothérapie ou VNI permettait de constater que les hommes étaient significativement plus sévères (H : 2,81±3 ; F : 1,21±2).

Le VO2max et la FCMax exprimé en % des valeurs prédites était situé respectivement à 78,7±29 % et 83,8±12 % sans différences entre H et F.

Conclusion

Grâce à la mobilisation d’un réseau d’investigateurs motivés, le grand nombre de données colligées devrait permettre de constituer des sous-groupes basés sur des critères cliniques et ainsi de mettre en évidence des réponses physiologiques discriminantes.

De plus, la modélisation de la dysrythmie ventilatoire, fréquemment observée au cours du COVID long, pourrait permettre de décrire et de quantifier les différentes modalités de « breathing disorders » rencontrés au cours d’autres pathologies.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 17 - N° 1

P. 151-152 - janvier 2025 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Virage diagnostique : ces pneumonies qui n’en sont pas une, à propos d’une série de cas
  • S. Benissad, A. Ouardi
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Caractéristiques cliniques et paracliniques des patients décédés de la COVID-19 à l’hôpital Saint Jean de Dieu de Thiès
  • E.M. Ndiaye, M. Ndao