L’épanchement pleural au cours du cancer du sein : particularités cliniques, étiologiques et thérapeutiques - 12/01/25
, M. Oulad Kouider, A. Randja, M. Aissani, R. Felfoul, S. AlihalassaResumen |
Introduction |
Le lien entre le cancer du sein et la pleurésie est courant. Celle-ci peut révéler le cancer ou en être une complication. De plus, la pleurésie offre un potentiel thérapeutique spécifique en complément du traitement de la maladie sous-jacente, contribuant à améliorer la qualité de vie du patient dans les stades avancés. L’objectif de cette étude est de déterminer les particularités cliniques, étiologiques et thérapeutiques de l’épanchement pleural associé au cancer du sein.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective sur 71 patients ayant un cancer du sein hospitalisés pour pleurésie au service de pneumologie de l’EPH de Blida sur une période allant de janvier 2020 à juillet 2024.
Résultats |
Il s’agit de 71 patients, 70 femmes et 1 homme. La moyenne d’âge était de 51 ans [24–88 ans]. Le cancer du sein était déjà connu dans 89 % des cas et méconnu dans 11 % des cas. La durée moyenne d’évolution était de 6 ans. Tous les patients présentaient les symptômes suivants : toux, dyspnée et douleurs thoraciques. L’épanchement pleural était bilatéral dans 11 % des cas et unilatéral dans 89 % des cas (du côté droit dans 55% des cas et du côté gauche dans 45 %). Il était cependant toujours situé du même côté que la néoplasie du sein. Le liquide pleural était de type exsudatif lymphocytaire dans 82 % des cas et transsudatif dans 8 % des cas. Dans 94 % des cas, la pleurésie était liée à une métastase pleurale d’un cancer du sein, tandis que dans 6 % des cas, elle était associée à une insuffisance cardiaque post-chimiothérapie. La prise en charge thérapeutique des pleurésies métastatiques a consisté en une pleurodèse sous thoracoscopie dans 28 % des cas, ou en des ponctions évacuatrices itératives dans 80 % des cas. Au cours de l’hospitalisation, 10 % des cas ont développé une pleurésie purulente et 9 % un hydropneumothorax. Par ailleurs, 4 % des patients sont décédés.
Conclusion |
La principale cause de pleurésie chez les patientes atteintes de cancer du sein est d’origine métastatique. Cependant, l’insuffisance cardiaque post-chimiothérapie peut également être en cause. Le diagnostic et la palliation des symptômes est le but de la prise en charge de ces épanchements pour améliorer leur qualité de vie.
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Vol 17 - N° 1
P. 172-173 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


