Le retentissement respiratoire des maladies neuromusculaires et rôle de la VNI chronique - 12/01/25
Resumen |
Introduction |
Les MNM englobent une variété de maladies du système nerveux périphérique d’évolution différentes. Le pronostic vital est menacé par des complications aiguës respiratoires et cardiaques.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective incluant 151 patients hospitalisés au service de pneumologie du CHU Fès de 2011 à 2023.
Résultats |
L’âge moyen est de 26,7 ans. La notion de cas similaires est présente chez 19 %. Le mariage consanguin est présent dans 28 %. L’âge moyen de début des symptômes est de 4,9 ans. Les signes respiratoires sont dominés par la dyspnée (31,8 %), la toux inefficace (26,5 %), les signes d’hypercapnie (20 %), l’orthopnée (6 %), les infections respiratoires récidivantes (17,2 %), les signes nocturnes (4,6 %) et les signes de SAS (7,3 %), 63,6 % des patients étaient asymptomatiques sur le plan respiratoire.
La gazométrie artérielle a été réalisée chez 34,4 % des cas, avec une capnie moyenne de 46,9 ; la capnographie nocturne a été réalisée chez 49,6 % des cas, avec un indice de désaturation moyen de 8,7, un temps moyen en dessous de 88 % de saturation de 20minutes, une saturation minimale moyenne de 83 %, un temps moyen avec une PaCO2 supérieure à 45mmHg de 101min et une capnie maximale moyenne de 47,2mmHg. Une polygraphie ventilatoire a été réalisée chez 91,4 % des cas, avec un IAH moyen de 13 ; et des épisodes d’hypoventilation nocturne chez 10,6 % des cas. Une spirométrie a été réalisée chez 65 % des cas, avec chute de la CVF entre la position assise et la position couchée chez 41,7 %. Une échographie diaphragmatique a été réalisée chez 34,4 % des cas, avec une valeur moyenne de la course diaphragmatique en inspiration forcée de 45,7mm chez les hommes et de 39,6mm chez les femmes, le sniff test était aplati dans 6 cas, ample dans un cas et normal pour le reste (82,6 %).
La ventilation non invasive a été indiquée chez 35,7 % des cas, et mise en place chez 17,2 %, l’indication était basée sur une baisse de la CVF dans 53,7 % des cas, une hypercapnie dans 61,1 %, des événements centraux dans 38,8 %, une diminution de la course diaphragmatique dans 18,5 % et une désaturation dans 24 % ; une bonne tolérance à la VNI a été notée chez tous nos patients. Avec un recul moyen de 38,4 mois, l’évaluation respiratoire sous VNI a montré une amélioration chez la majorité des cas (69,2 %), une amélioration de la capnie chez 34,6 %, une normalisation de la saturation chez 19,2 %, une disparition des événements centraux et amélioration de la course diaphragmatique chez 15,4 % ; 15,4 % sont restés hypercapniques nécessitant une augmentation des paramètres de la VNI.
Conclusion |
La VNI à long terme est un type d’assistance respiratoire non invasive très efficace qui a transformé la portée de l’insuffisance respiratoire chronique et des troubles respiratoires graves du sommeil chez les patients atteints de MNM en assurant une bonne qualité de vie.
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Vol 17 - N° 1
P. 175-176 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?



