Facteurs prédictifs de rechute de sarcoïdose pulmonaire - 12/01/25
, G. Lobna 2, B.S. Ahmed 1, Z. Eya 1, A. Hani 1, G. Wajih 1, K. Rania 1, B.N. Cyrine 2, S. Asma 2, J. Samah 1, R. Naceur 1, C.M. Saoussen 1Resumen |
Introduction |
La sarcoïdose est une maladie systémique granulomateuse qui peut affecter plusieurs organes. Les corticostéroïdes restent le traitement de référence pour la sarcoïdose. Cependant, il existe plusieurs cas de rechutes après traitement. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs qui contribuent aux rechutes chez les patients atteints de sarcoïdose pulmonaire.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive à visée analytique incluant les patients suivis pour sarcoïdose pulmonaire sur une période allant de janvier 2010 jusqu’au décembre 2020. Les patients ont été divisés en deux groupes : le groupe G1, composé de ceux ayant présenté une rechute pendant ou après le traitement par corticostéroïdes, et le groupe G2, regroupant les patients n’ayant pas eu de rechute après traitement corticoïdes.
Résultats |
Nous avons recensé 90 patients. L’âge moyen était de 52,1±14,7. Le sexe ratio était à 0,125. Une intoxication tabagique a été trouvée dans 58,8 % des cas. Seulement 25 patients avaient présenté une rechute sous corticothérapie soit 27,7 % des cas. Il n’y avait pas de différence significative d’âge, de sexe, de consommation de tabac et de comorbidités entre les deux groupes. L’âge de survenue de la sarcoïdose était plus précoce dans G1 (47,8 ans±14, vs 40,1 ans±12,3, p=0,022). L’amaigrissement était plus fréquent dans G1, trouvé chez 28 % des patients, p=0,005. Les signes extrarespiratoires étaient comparables dans les deux groupes. La fréquence des formes fibrosantes avec présence des bronchectasies au scanner était plus marquée dans G1 soit 40 % vs 10,7 % avec p=0,004. Les patients du G1 avaient une atteinte restrictive plus sévère (p<0,001). La CVF (87,91% dans G1 vs 66,22 dans G2, p<0,001) et de CPT (102,51 vs 78,82, p<0,001) plus bas. La moyenne de la dose de corticoïdes reçue dans G1 était de 0,76±0,18mg/kg de prednisolone contre 0,51±0,03 dans G2 avec p<0,001. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative de la durée de la corticothérapie entre les 2 groupes (p=0,09).
Conclusion |
Les facteurs associés à la survenue des rechutes dans notre étude incluent un début de symptômes plus précoce, l’amaigrissement, la présence de fibrose et une atteinte restrictive plus sévères. Par ailleurs, une dose de corticothérapie plus élevée ne semble pas prévenir les rechutes.
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Vol 17 - N° 1
P. 187 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


