Acides gras polyinsaturés et bronchopneumopathie chronique obstructive : quelle relation ? - 12/01/25
, S. Hadj Taieb 2, K. Euchi 1, M.K. Ben Fraj 2, S. Cheikhrouhou 1, Y. Ouahchi 1, M. Mjid 1, S. Toujani 1, M. Feki 2, B. Dhahri 1Résumé |
Introduction |
Le défaut de résolution de l’inflammation joue un rôle clé dans la physiopathologie de la BPCO. Les acides gras polyinsaturés (AGPI) notamment les oméga-3 et oméga-6, sont impliqués dans la modulation des processus inflammatoires.
L’objectif de cette étude était d’analyser les acides gras polyinsaturés (AGPI) chez les patients atteints de BPCO et d’évaluer leur association avec la gravité de la maladie.
Méthodes |
Nous avons mené une étude prospective, au service de pneumologie-allergologie de l’hôpital La Rabta entre mars et septembre 2022, incluant 40 patients de sexe masculin, atteints d’une BPCO confirmée et à l’état stable. Ce groupe a été apparié à un groupe de témoins. Les patients souffrant d’une maladie respiratoire associée à la BPCO et/ou recevant un traitement immunosuppresseur ont été exclus. Les patients ont été interrogés et examinés. La sévérité de la maladie a été évaluée selon l’outil ABCD de la Global Initiative on Obstructive Lung Disease 2022 (GOLD). Des prélèvements sanguins comportant le dosage de: acide arachidonique (AA), acide Eicosapentanoïque (EPA), Acide alpha-linoléique (ALA), acide Docosapentanoïque (DPA), l’acide Docosahexapentanoique (DHA) et de la C-Reactive Protein (CRP), ainsi qu’une spirométrie forcée, ont été réalisés.
Résultats |
L’âge moyen était de 64±8 ans. La BPCO était classée au stade 3 dans 17 % des cas et au stade 4 dans 17 %. Selon l’outil d’évaluation ABCD, la répartition des patients était la suivante : GOLDA dans 5 %, GOLD B dans 55 %, GOLD C dans 20% et GOLD D dans 20 %. Le d’EPA était significativement plus élevé dans le groupe des patients (p=0,021) et le risque de BPCO était positivement associé à ce médiateur, étant deux fois plus élevé pour les valeurs au-dessus du seuil. Une corrélation négative significative a été observée entre l’ALA et le degré d’obstruction bronchique (r=−0,335, p=0,035). Cependant, aucune corrélation significative n’a été trouvée entre le taux des autres AGPI et le degré d’obstruction bronchique, les groupes de BPCO selon l’outil ABCD de la classification GOLD, ou le nombre et la gravité des exacerbations aiguës de BPCO.
Conclusion |
Notre étude a démontré que certains acides gras peuvent jouer un rôle dans la physiopathologie de la BPCO. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour clarifier leur efficacité dans la gestion de la BPCO.
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Vol 17 - N° 1
P. 229-230 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


