Moyens diagnostiques du cancer bronchogénique primitif - 12/01/25
, H. Arfaoui, H. Bamha, S. Msika, N. Bougteb, H. Jabri, W. El Khattabi, H. AfifRésumé |
Introduction |
Le cancer bronchogénique est le cancer le plus fréquent chez l’homme. Le pronostic dépend du stade de cancer d’où la nécessité d’un diagnostic précoce, qui toutefois peut être retardé par la difficulté d’une confirmation histologique.
Méthodes |
Afin d’étudier les différents moyens permettant la confirmation histologique, nous avons mené une étude rétrospective incluant 120 cas suivis pour cancer bronchogénique primitif, hospitalisés au service des maladies respiratoires de l’hôpital 20 Août 1953 de janvier 2023 à août 2023.
Résultats |
L’âge moyen des patients était 64 ans. Le sexe masculin prédomine dans 91 % des cas, 106 patients étaient tabagiques avec une moyenne de 39 PA La TDM thoracique réalisée chez tous les patients a objectivé un processus pulmonaire dans 89 % des cas associés à des adénopathies médiastinales dans 62 % des cas. La bronchoscopie souple réalisée chez 109 patients a montré une infiltration d’allure tumorale chez 37 patients, un bourgeon tumoral chez 16 patients, une sténose infiltrative chez 13 patients, une compression extrinsèque chez 5 patients. Par ailleurs, l’aspect était sensiblement normal chez 38 patients. Le diagnostic histologique est obtenu par biopsie Trans pariétale (PBTP) dans 42 cas, biopsie bronchique dans 41 cas, adénectomie cervicale et ponction biopsie pleurale dans 6 cas chacune, médiastinoscopie/thoracoscopie dans 6 cas, biopsie Trans pariétale du foie dans 2 cas, EBUS dans 1 cas et biopsie cutanée dans 1 cas. Le reste des patients n’a pas bénéficié d’une démarche diagnostique à cause de leur état général altéré L’examen anatomopathologique complété par immunohistochimie a montré un adénocarcinome dans 28 %, un carcinome épidermoïde dans 25 %, un carcinome non à petites cellules dans 15 % neuroendocrine à petites cellules dans 16 %. Le traitement est dominé par la chimiothérapie palliative dans 40 cas, radio-chimiothérapie concomitante dans 20 cas, 8 patients ont bénéficié d’une chimiothérapie palliative associé à une radiothérapie décompressive, 3 patients d’une chimiothérapie néo-adjuvante suivie d’une exérèse chirurgicale, 3 patients d’un talcage, 2 patients d’une prothèse endobronchique, 1 patient d’une radiothérapie stéréotaxique.
Conclusion |
Le diagnostic de cancer bronchogénique repose initialement sur l’imagerie thoracique. La preuve histologique permet de confirmer le diagnostic et de guider la prise en charge thérapeutique. La prise en charge nécessite une collaboration multidisciplinaire entre pneumologue, oncologue, chirurgien, radiologue et pathologiste.
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Vol 17 - N° 1
P. 247 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


