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Facteurs pronostiques des cancers bronchopulmonaires primitifs dans le centre tunisien - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.509 
A. Younes , A. Omrane, I. Gargouri, S. Boujnah, A. Knaz, B. Benbdira, S. Aissa, A. Abdelghanni
 Service de pneumologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

Le cancer bronchopulmonaire primitif constitue un enjeu de santé publique majeur. Responsable du plus grand nombre de décès par cancer dans le monde, selon l’OMS La survie globale à 5 ans reste basse en dépit des progrès thérapeutiques. Elle est de 14 % tous stades confondus ; de 50 % à un stade localisé, 20 % en cas d’envahissement locorégional et de seulement 2 % à un stade métastatique. Une meilleure identification de la population candidate à une survie plus longue, par la détermination des facteurs de mauvais pronostique, améliorera la prise en charge des patients atteints de cancer bronchopulmonaire primitif.

Objectif

Étudier la survie et les facteurs pronostiques du cancer bronchopulmonaire primitif.

Méthodes

Il s’agit d’une étude analytique rétrospective entre 01/01/2015 et 31/03/2022 portant sur les patients suivis pour un cancer bronchopulmonaire primitif. Un canevas de collecte des données a été utilisé avec recueil de données sociodémographiques, cliniques, biologiques et d’imagerie à partir des dossiers d’hospitalisation des patients répondant aux critères d’inclusion au service de pneumologie du CHU Farhat Hached de Sousse.

Résultats

Nous avons inclus 307 patients. Principalement de sexe masculin avec ratio H/F de 9,96, d’âge médian de 60 ans, tabagique dans 89,9 % des cas, avec une médiane de consommation de 50 PA. Le type histologique le plus répandu était l’adénocarcinome. La survie globale médiane était de 9 mois. La survie à 1 ans à 2 ans et à 5 ans était respectivement de 34,5 %, 9,1 %, 3,9 % et 2,3 % Les facteurs associés à un mauvais pronostiques identifiés chez nos patients étaient: un PS altéré ≥ 2, envahissement médiastinal initial, la présence initiale de métastase surrénalienne, une protidémie basse, une hyperleucocytose, une réponse partielle à la radiothérapie, la survenue d’une rechute à la fois locale et métastatique, et un siège pulmonaire, surrénalien et cérébral de la rechute. Les facteurs qui améliorent la survie: un délai de prise en charge>45jours, une chirurgie spécifique, et une stabilité tumorale en réponse à la chimiothérapie de 1re ligne et de 3e ligne.

Conclusion

Les facteurs de mauvais pronostiques déterminés doivent être pris en compte dans la prise en charge des patients pour une approche plus optimale. Des études multicentriques plus larges et prospectives sont à envisager pour valider nos résultats.

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© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
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Vol 17 - N° 1

P. 249 - janvier 2025 Regresar al número
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  • Le vécu du patient de l’annonce du diagnostic de cancer bronchopulmonaire
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