L’acide tranéxamique en usage intra-pleurale : réduction des transfusions et sécurité en chirurgie thoracique - 12/01/25

L’acide tranéxamique, un agent antifibrinolytique, est largement utilisé en chirurgie pour contrôler les saignements. Cette étude explore l’efficacité et la sécurité de son application par instillation intra-pleurale chez des patients subissant des interventions chirurgicales thoraciques. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’application local intra-pleurale d’acide tranéxamique pour réduire le besoin de transfusions sanguines et les reprises chirurgicales pour saignements graves. L’étude examine également la sécurité de cette méthode, en analysant les effets secondaires éventuels.

Population de l’étude : 72 % des patients, étaient de sexe masculin, d’âge moyen de 51 ans.

Indications principales : décortication pleurale et évacuation de caillots dans le cadre d’hémothorax traumatiques.

Procédure : chaque patient a reçu une instillation intra-pleurale de 250 cc de sérum salé avec 1–1,5g d’acide tranéxamique. Cette solution a été laissée en place pendant 15 à 20minutes avant d’être rincée avec du sérum salé. 82 % des interventions ont été réalisées par thoracotomie postérolatérale et 18 % par Sternotomy.

Critères d’évaluation : besoin en transfusions sanguines, incidence des reprises chirurgicales pour saignement, mortalité, et survenue d’effets secondaires.

90 % des patients n’ont pas nécessité de transfusions de culots globulaires postopératoires.

Aucun des patients n’a nécessité de reprise chirurgicale pour saignement sévère.

Aucune mortalité n’a été observée.

Les effets secondaires ont été mineurs, avec aucune réaction allergique signalée.

L’instillation intra-pleurale d’acide tranéxamique s’est montrée efficace pour réduire le besoin de transfusions sanguines postopératoires, avec 90 % des patients n’ayant pas requis de transfusion. Cette approche s’est également révélée sûre, sans reprise chirurgicale nécessaire et sans complications majeures. Ces résultats prometteurs suggèrent que cette technique pourrait significativement améliorer la prise en charge des patients en chirurgie thoracique, bien que des études supplémentaires soient nécessaires pour confirmer ces observations.