Impact du syndrome métabolique sur le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) - 12/01/25
, H. Ouertani, A. Saadani, J. Ben Amar, H. ZaibiResumen |
Introduction |
Il existe une relation étroite entre la sévérité du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) et le syndrome métabolique, un ensemble de conditions incluant l’obésité abdominale, l’hypertension, la dyslipidémie et l’insulinorésistance. Le syndrome métabolique est défini par l’association de plusieurs problèmes de santé liés à un métabolisme corporel altéré, souvent causé par un excès de graisse viscérale, principalement dans la région abdominale. Ce syndrome fait partie des syndromes émergents associés à l’obésité.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude descriptive et transversale menée au service de pneumologie de l’hôpital Charles Nicolle de Tunis. L’étude a porté sur 200 patients, tous ayant bénéficié d’une polygraphie.
Résultats |
Les patients ont été divisés en deux groupes : groupe 1 (G1) : patients avec syndrome métabolique (n=131) ; groupe 2 (G2) : patients sans syndrome métabolique (n=69). L’âge moyen était de 56,09±13 ans dans le G1 et de 55,34±14,24 ans dans le G2, sans différence significative (p=0,710). Une prédominance féminine a été notée dans les deux groupes. L’indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 38,66±6,6kg/m2 dans le G1 et de 34,03±8,11kg/m2 dans le G2, également sans différence significative (p=0,670). Les comorbidités étaient plus fréquentes dans le G1, avec des différences significatives pour le diabète (p<0,001), la dyslipidémie (p<0,001), la dysthyroïdie (p=0,009) et l’anxiété (p=0,004). Le SAOS était plus fréquent et plus sévère dans le G1 (p<0,001 et p=0,015 respectivement). Concernant le retentissement diurne du SAOS, un score de somnolence d’Epworth supérieur à 10 était plus fréquent dans le G1 (p<0,001). De plus, un score de fatigue de Pichot supérieur à 22 était également plus fréquent dans le G1 (p=0,028). Parmi les troubles du sommeil, les apnées (p<0,001), la suffocation (p=0,018), la nycturie (p<0,001) et les paralysies du sommeil (p=0,016) étaient plus fréquentes dans le G1. Le SAOS était plus désaturant dans le G1 (p<0,001), et le recours à la pression positive continue (PPC) était plus fréquent dans ce groupe (p=0,023).
Conclusion |
Le syndrome métabolique constitue non seulement un facteur de risque pour le développement du SAOS, mais également pour sa sévérité, probablement en raison de l’infiltration de l’oropharynx qui entraîne une obstruction des voies aériennes supérieures. Cela souligne l’importance de rechercher et de traiter ces comorbidités pour améliorer la prise en charge des patients atteints de SAOS.
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Vol 17 - N° 1
P. 315 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


