Les pressions ventilatoires chez les patients suivis pour un syndrome d’apnées obstructives du sommeil - 12/01/25
, T. Bachta, S. Debbiche, H. Cherif, S. Tekiki, S. Mokaddem, M.R. CharfiResumen |
Introduction |
Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) résulte d’un collapsus récurrent des voies aériennes supérieures qui augmente la charge résistive inspiratoire, et ainsi le travail des muscles inspiratoires. Par ailleurs, l’obstruction des voies aériennes supérieures génère des épisodes récurrents d’hypoxie et de réoxygénation pouvant réduire l’activité des muscles respiratoires. Cette étude a pour objectif de d’évaluer la force des muscles respiratoires chez les patients atteints de SAOS.
Méthodes |
Une étude cas témoin a été menée au service de pneumologie de l’hôpital des FSI La Marsa en Tunisie, incluant des patients atteints de SAOS comparés à des sujets sains de même âge. La pression inspiratoire maximale (PIM) et la pression expiratoire maximale (PEM) ont été mesurées et des polygraphies ont été réalisées chez tous les participants.
Résultats |
L’étude a inclut 23 patients atteints de SAOS (15 hommes) avec un âge moyen de 55,4 ans. L’index d’apnées-hypopnées moyen (IAH) était de 34,2/h [5,8–92,9]. Un SAOS sévère (IAH≥30/h) a été diagnostiqué chez 11 patients. La PIM moyenne (88,9cmH2O) et la PEM moyenne (112,6cmH2O) étaient inférieures chez les patients atteints de SAOS par rapport aux sujets sains (142,7 et 102cmH2O) (p<10–3). Il n’y avait pas de différence significative dans la PIM (87,5 contre 90,4cmH2O) et la PEM (114,1 contre 111cmH2O) entre les patients présentant un SAOS sévère et ceux ayant un SAOS léger et modéré.
Conclusion |
Nous concluons à travers ces résultats que la force des muscles respiratoires est réduite chez les patients atteints de SAOS.
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Vol 17 - N° 1
P. 319 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


