Insuffisance respiratoire chronique compliquant les séquelles respiratoires de la tuberculose pulmonaire chez les patients suivis dans un service de référence à Dakar - 12/01/25
Resumen |
Introduction |
L’insuffisance respiratoire chronique (IRC) représente une cause significative de mortalité. Les séquelles respiratoires de la tuberculose pulmonaire peuvent être l’une des étiologies. Une étude menée dans le but de déterminer les aspects épidémiologiques, diagnostiques, l’issue thérapeutique et le devenir des patients présentant une ICR compliquant les séquelles respiratoires de la tuberculose pulmonaire.
Méthodes |
Étude rétrospective, descriptive à viser analytique incluant les patients ayant une IRC secondaire aux séquelles respiratoires de la tuberculose pulmonaire, suivis au CHU de FANN (Dakar).
Résultats |
Durant 36 mois, nous avons recensé un total de 100 cas d’insuffisance respiratoire chronique résultant de séquelles respiratoires de la tuberculose pulmonaire. Une prédominance masculine de 58 % a été observée parmi les patients, avec un âge moyen de 52,85±6,73 ans. Ils provenaient principalement de la ville de Dakar et précisément de la banlieue urbaine. Le niveau socio-économique était jugé bas chez 74 % des patients. Dans 80 % des cas, un seul épisode de tuberculose a suffi à entraîner des séquelles, tandis que 20 % des patients ont connu au moins deux épisodes de tuberculose. Chez près de 70 % des patients, un terrain particulier, était retrouvé dont le tabagisme (61 %). Les signes fonctionnels étaient dominés par la dyspnée (100 %), toux (96 %) et la douleur thoracique (76 %). La PaO2moyenne était de 47,68±7,61 %. Concernant les anomalies scanographiques, elles étaient toutes localisées dans le parenchyme pulmonaire, étendues dans 69 % des cas et bilatérales (94 %). Elles étaient dominées par les blocs de condensations fibreuses (59 %), les cavités séquellaires (51 %), l’évidement (44 %), l’emphysème para-cicatriciel (43 %) et la fibrose en rayon de miel (40 %). La polyglobulie était retrouvée dans 3 % des cas. Les complications retrouvées étaient dominées successivement par l’IRC (100 %), CPC (83 %), HTAP (70 %), surinfections bactériennes (27 %). L’issue sous OLD était marquée par : 49 % de survivants, 33 % de décès et 18 % perdue de vue.
Conclusion |
L’IRC secondaire aux séquelles respiratoires de la tuberculose pulmonaire diagnostiquée tardivement ou mal traitée représente un défi majeur en termes de prise en charge médicale et de qualité de vie pour les patients.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 17 - N° 1
P. 330-331 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?



