Aspects évolutifs et pronostiques des pleurésies purulentes au service de pneumologie de l’hôpital de la paix de Ziguinchor - 12/01/25
, A.L. Badji 1, 2, K. Diallo 2, 3, S. Niang 4, N.M. Manga 2, 3Resumen |
Introduction |
Les pleurésies purulentes sont très fréquentes en consultation pneumologique. Les étiologies sont nombreuses et la prise en charge est parfois difficile. L’objectif de notre étude est de décrire les aspects évolutifs et de déterminer les facteurs pronostiques des pleurésies purulentes.
Méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective et analytique portant sur 60 patients hospitalisés au service de pneumologie de l’hôpital de la paix de Ziguinchor durant la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023.
Résultats |
Durant la période d’étude 60 cas étaient colligés sur 780 patients suivis dans le service de pneumologie, soit une prévalence de 7,7 %. Il s’agissait de 39 hommes et 21 femmes. L’âge moyen des patients était de 54 ans avec des extrêmes de 18 à 82 ans. La pleurésie était communautaire dans tous les cas. Plus de deux facteurs de risque généraux étaient notés dans 33,3 % ; ils étaient radiologiques dans 41,6 %. Un retard de consultation était observé dans 25 % des cas. La recherche étiologique avait objectivé une tuberculose dans 45 % des cas, une pneumopathie bactérienne non tuberculeuse dans 35 % des cas, une cause parasitaire dans 3,3 % des cas, un cancer bronchopulmonaire dans 5 % des cas et une cause indéterminée dans 11,7 % des cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 20±4jours. Tous les patients avaient bénéficié d’un drainage thoracique et d’un traitement étiologique surtout pour la tuberculose et les pneumopathies infectieuses et un seul patient d’une chimiothérapie anticancéreuse. L’évolution était marquée par un retard d’amélioration clinique et un drainage prolongé pour les patients tuberculeux et les patients cancéreux et le décès dans 8,3 % des cas. L’évolution à long terme objectivait des séquelles fonctionnelles dans 20 % des cas et des séquelles radiologiques dans 53,3 % des cas. Les facteurs prédictifs étaient l’âge, le retard diagnostique, le diabète, les facteurs généraux, radiologiques, un syndrome inflammatoire biologique, l’isolement de BGN dans le liquide pleural.
Conclusion |
Les pleurésies purulentes demeurent une pathologie grave de par sa morbi-mortalité. La tuberculose et les pneumopathies bactériennes communautaires restent les pathologies les plus fréquentes. La précocité du diagnostic et l’identification des mauvais facteurs pronostiques conditionnement leur pronostic.
El texto completo de este artículo está disponible en PDF.Esquema
Vol 17 - N° 1
P. 337-338 - janvier 2025 Regresar al número¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?


