Suscribirse

Y a-t-il un intérêt, dans la décision thérapeutique, pour les scores pronostiques du cancer bronchique non à petites cellules avec métastases cérébrales ? - 12/01/25

Doi : 10.1016/j.rmra.2024.11.118 
R. Ghorayeb 1, , T. Berghmans 1, 2, A.P. Meert 1, 2, L. Ameye 3
1 Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, Belgique 
2 Oncologie thoracique, institut Jules Bordet, Bruxelles, Belgique 
3 Unité de gestion de l’information, institut Jules Bordet, Bruxelles, Belgique 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

Les métastases cérébrales sont une des principales présentations métastatiques du cancer bronchique non à petites cellules. Leur modalité de prise en charge est un défi pour l’équipe pneumo-oncologique au vu des thérapeutiques disponibles. Le choix d’une modalité locale devrait selon les recommandations de l’étude QUARTZ [1] être réservé aux patients de bon pronostic. De nombreux scores tentent de définir ce pronostic sur base de caractéristiques propres au patient et sa tumeur. La place de ces scores dans la décision finale n’a que peu été évaluée à l’ère des nouvelles thérapies systémiques que sont les immunothérapies et thérapies ciblées.

L’objectif primaire de cette étude rétrospective est d’évaluer la pertinence de ces scores dans l’identification des patients de mauvais pronostic et ainsi du choix thérapeutique en regard des recommandations issues de l’étude QUARTZ.

Méthodes

Une base de données de 213 patients traités à l’institut Jules Bordet du 01/01/2013 au 30/06/2023 a été constituée rétrospectivement.

Les scores GPA (édité en 2022 [2]), RPA, BSBM et WBRT-30-NSCLC ont été calculés, au 1er épisode de métastases cérébrales. La survie médiane avec intervalle de confiance à 95 % (IC95 %) a été calculée pour chaque groupe selon le score étudié.

Cela a été réalisé, pour le score GPA, dans la sous-population Adénocarcinome et la sous-population autres histologies, suivant la construction du score. La survie par groupe selon le score a également été calculée en sous-populations selon le traitement local appliqué : radiothérapie pan-encéphalique pour les scores RPA et WBRT-30-NSCLC, et radiochirurgie stéréotaxique pour le score BSBM ; correspondant aux traitements locaux des cohortes ayant permis l’émission de ces scores.

La survie médiane théorique de ces mêmes groupes selon la littérature originale a été comparée aux limites des IC95 % calculés afin d’évaluer leur validité (Tableau 1). Le score est considéré comme validé pour un groupe lorsque la survie médiane théorique est dans les limites de l’IC95 % établi avec notre série de cas pour ce même groupe. Le score est considéré comme sous-estimant la survie des patients d’un groupe si la survie médiane théorique est inférieure à la limite inférieure de l’IC95 %.

Résultats

La survie médiane calculée de la série de cas est de 12,3 mois. Le score GPA est validé chez les adénocarcinomes avec une survie observée pour le groupe 1 de moins bon pronostic à 7,9 mois (5,2–15,6) pour une survie dans la littérature de 6 mois. Le score n’est pas évaluable pour les histologies autres au vu du faible effectif (19 % de la série de cas). Les autres scores ne sont pas évaluables en sous-population par manque de puissance mais semblent sous-estimer la survie de notre série de cas.

Conclusion

Le score GPA de 2022 incluant des critères biomoléculaires semble pertinent dans la décision thérapeutique et permettrait de guider l’équipe multidisciplinaire dans le choix thérapeutique notamment pour les patients de mauvais pronostic. Les scores évalués en sous-population ne semblent pas pertinents au vu du paysage oncologique actuel.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2024  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 17 - N° 1

P. 53-54 - janvier 2025 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Un seuil d’éveil respiratoire bas chez les apnéiques sévère : peut-il prédire le profil d’observance de la pression positive continue ?
  • L. Ben Hmida, I. Moussa, H. Mrassi, I. Sahnoun, L. Douik Elgharbi
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Évaluation du retour au travail des patients ayant reçu un traitement systémique pour un cancer pulmonaire non à petites cellules
  • M. Cap, L. Fourage, L. Mouézy, J. Raimbourg, P. Hulo, J. Chen, S. Bordenave, M. Corvaisier-Chiron, E. Pons-Tostivint

¿Ya suscrito a @@106933@@ revista ?